"un petit mot sur mon blog"


"un petit mot sur mon blog"

Psyblog a posé son stylo le 5 juin dernier. Il est parti "ailleurs", pour une autre vie plus sereine et lumineuse.
Ce blog était pour lui une belle aventure d'écriture, de réflexion, d'émotion et de partage. Les commentaires de ses nombreux lecteurs en sont un témoignage chaleureux. Vos derniers mots tout particulièrement...
Continuez à le lire ou à le relire pour sa plus grande joie ailleurs...

lundi 28 novembre 2011

Tous les ans ça recommence !



C'est vrai que ça recommence tous les ans. Tous les ans à la même époque ça revient, un peu comme un anniversaire qui se doit d'être fêté, comme un truc obligatoire qu'il ne faut pas rater... Tous les ans depuis ouahhhh ! Longtemps ! Quoi ? De quoi je parle ? Mais de Noël, bien sûr !

Et zou les petites musiques lancinantes du style Single bells, et zou les catalogues avec des pages bien bleues pour les garçons et bien roses pour les filles que c'est quasiment pas politiquement correct de choisir dans les pages bleues un cadeau pour ta fille et réciproquement... (Et on va parler de la prédestinations des genres, tiens !) Et zou les fêtes et que c'est là que le psy intervient : Chaque année c'est la même chose, je veux parler de la gène, des doutes, des petits arangements de famille, des coups de fil incendiaires ou séducteurs, je veux parler de la panique oui...
La panique : Qui on va inviter, qui on ne va pas, qui on va et qu'on ne veut pas, qu'est-ce que va dire ta mère si..., et ton frère si..., et les enfants ils ont envie de voir leurs grands-parents / oui mais tu sais bien qu'ils ne peuvent pas se voir en peinture, oui mais tu sais c'est peut-être la dernière fois que papy très vieux il passera Noël avec nous... Et patati et patata et la dernière fois tu te rappelles comment ça s'est passé ? ...
Vous connaissez. Je ne vais pas m'étaler outre mesure.

Noël, ça revient tous les ans depuis 2010 années. Je ne sais pas si ça a toujours posé autant de problèmes à organiser (repas, cadeaux, visites...) mais cela semble poser de plus en plus de problèmes. Des gens consultent les psys parce que ils ne savent pas, parce que l'organisation des "Fêtes" les plongent dans des angoisses impossibles à gérer. Enfin, ME consultent (Pour les autres psys je ne sais pas), ils ne viennent pas POUR ça, mais ils m'en parlent.

D'abord il y a le repas. Ahhh ! Le repas ! Avec qui ? Où ? Quel jour (Non faut pas croire que ce soit simple. Avec la décomposition / recomposition des familles, ça devient parfois trèèès compliqué) ? Et puis il y a les... les... allez un petit effort... Ouiiii, les ca-deaux ! Ahhh ! Les cadeaux ! Pas trop chers. Pas trop pas chers non plus. Pas plus cher que celui que nous a offert la tante Jeanne l'année dernière oui mais quand même elle nous a bien aidés quand... Et puis faut faire gaffe, tu sais, mon frère l'an dernier il a fait un cadeau à tes enfants, alors...

Je suis sidéré. Sidéré parfois par les complications que les gens se fabriquent eux-même. Sidéré par les enjeux perçus ou montés comme en crème bien fouettée, sidéré par les "guerres" que provoque ce Noël dont la plupart des gens ne savent même pas ce que cela fête. Ou l'ont oublié. Ou l'ont mis dans un petit coin très retiré de leur petite tête.

Hooo ! Noël c'est un anniversaire. Celui de Celui honoré par des millions de gens que même si je suis pas catholique militant ni même pratiquant je reconnais comme étant porteur d'amour. Mais les marchands du temple ont bien oublié semble-t-il ce message-là. Et quand bien même l'auraient-ils vraiment oublié, faire et vivre Noël c'est autre chose que de s'angoisser pour savoir qui, quoi et quand non ?

La femme qui est sortie de mon cabinet il y a deux heures a pris une GRANDE décision pour ce Noël à venir : Elle fêtera Noël avec son mari est ses enfants. Point. Pour la première fois de sa vie elle ne "marchera" pas dans les combines de ses frères et soeurs, arrangements foireux qui ne font plus rire personne depuis des années et qui au fond ne satisfont personne.

La seule "chose" que je ne tolère pas, c'est l'intolérance. Surtout pour une fête qui est censée l'encenser. 


9 commentaires:

  1. Noël, beurk!! Voilà tout ce qui me vient quand j'y pense et cette année encore plus que les autres...

    Avec mon père nous ne ferons rien du tout et ça me va parfaitement.

    En ce moment je fuis les magasins encore plus que d'habitude pour ne pas voir cet étalage de bouffe, de guirlandes et de sapins morts. Vivement le 15 janvier!!
    SY

    RépondreSupprimer
  2. Hé ... hé... Devinez-quoi ? J'ai rendez-vous avec ma psy dans une heure, et devinez par quoi je vais commencer la séance ? Noël et la famille, c'est lourd, parfois !

    RépondreSupprimer
  3. J'aime bcp ton billet, psyblog: c'est tellement vrai ce que tu dis!

    RépondreSupprimer
  4. Vive noël, nous sommes toujours là pour le vivre, profitons-en !
    A nous de ne pas être complices de tant d'extravagances, réinventons nos fêtes !
    bonne soirée,
    amicalement,
    Béa

    RépondreSupprimer
  5. Je me reconnais là et partage ton avis sur le sujet.
    J'ai pris de la distance de ce côté là, ai fait du chemin pour ne plus subir... mais proposer et, du coup, notre famille "composée" nous permet de vivre les choses différemment !
    Notre priorité est ailleurs, au plus près.
    En tous cas, c'est assez incroyable qu'une fête, autour de l'amour, soit aussi difficile à vivre !
    Bon mois de Décembre !

    RépondreSupprimer
  6. Je ne comprends pas.
    Les enjeux familiaux tu les montes en neige ou tu en fais une crème bien fouéttée et cela se passe t-il avant ou après la bûche ?
    Vite de l'aide ! Je vais grâce à tes conseils leur préparer des fêtes bien pourries avec ce qu'il faut comme houx fait maison, et je m'y connais !

    RépondreSupprimer
  7. Que cette "fête" fait mal, mal, mal...
    Tous les ans je crois pouvoir me réconcilier avec elle, tous les ans les souvenirs des Noëls passés dans la solitude,la terreur, ou même les abus...sont les plus forts.

    J'ai essayé pourtant, 1 année du bénévolat, 1 année chez des amis, 1 année seule...Rien à faire.
    Alors je "choisis" seule, si ça passe sans médocs tant mieux sinon ça sera dodo à 21h avec 3 xanax, et que vite, vite le 26 arrive...

    Très très mal aujourd'hui à sentir Noël arriver..

    RépondreSupprimer
  8. beaucoup de gens n'aiment pas Noël , d'autres l'attendent , comme un truc unique , un vrai rassemblement
    Je fais avec , dans un brouhaha assourdissant , je me fond dans le décor , avant , pendant , et dès que le 2 janvier pointe son nez , avec une énergie démesurée , j'enlève toutes les guirlandes et branches sèches , et je respire un grand coup .. de bonheur !

    RépondreSupprimer
  9. Mais c'est vrai que ça devient grave que ce soit un sujet préoccupant au point de l'aborder avec autant d'angoisse. Et encore plus vrai que l'on s'éloigne depuis longtemps de l'origine et du sens de cette fête.

    C'est tragique d'être étriqué, et de finir par attendre que ça passe en se faisant un monde de ce que l'on DOIT faire.
    J'aime énormément cete période, mais surtout pour la phase qui précède Noël.

    Cette dame a raion : il faut se sentir libre, d'autant plus dans cette période qui est celle du don.
    Il faut dire aussi que l'on est souvent déconcerté par des gens qui ne savent pas recevoir.
    Cette fête perd son charme par la manière dont on la perçoit et l'envisage maintenant.

    RépondreSupprimer