tag:blogger.com,1999:blog-28636128140792463302024-03-05T08:32:33.043+01:00Blog d'un psy / Blog de psyCoups de joie, coups de colère, impuissance, étonnements (encore), sourires, peines... petites réflexions sur la vie, les gens, les histoires (les grandes et les petites)... après 35 ans d'exercice de ce boulot étonnant que celui de psychologue.Psybloghttp://www.blogger.com/profile/16370022638302850059noreply@blogger.comBlogger82125tag:blogger.com,1999:blog-2863612814079246330.post-39041892889306546782012-05-14T19:19:00.001+02:002012-05-14T19:21:58.439+02:00J'aimais mieux avant !<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/R46q-VCNeXs" width="560"></iframe>Psybloghttp://www.blogger.com/profile/16370022638302850059noreply@blogger.com151tag:blogger.com,1999:blog-2863612814079246330.post-62212037154930329282012-04-24T16:00:00.000+02:002012-04-24T16:00:03.611+02:00Moment ordinaire de vie ordinaire<div class="uiStreamMessage" data-ft="{"type":1}" style="color: blue; font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;"><span class="messageBody" data-ft="{"type":3}">A
quinze heures, j'étais sur la route. Je revenais de mon contrôle des
yeux qu' ils ont été opérés il y a deux mois et que je rencontrais le
chirurgien pour une visite de contrôle après qu'il m'avait opéré.</span></span></div>
<div class="uiStreamMessage" data-ft="{"type":1}" style="color: blue; font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;"><span class="messageBody" data-ft="{"type":3}"> Oui
bon, que d'un œil mais quand même ! J'avais eu très peur de le "perdre"... </span></span></div>
<div class="uiStreamMessage" data-ft="{"type":1}" style="color: blue; font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;"><span class="messageBody" data-ft="{"type":3}"><i>Tout va bien, </i>qu'il m'a dit... <i>Je ne peux pas vous dire mieux : Tout
va bien</i>.</span></span></div>
<div class="uiStreamMessage" data-ft="{"type":1}" style="color: blue; font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;"><span class="messageBody" data-ft="{"type":3}"> Alors je lui ai dit <i>Merci</i>... Parce que tout chirurgien qu'il
soit avec des dépassements d'honoraires épouvantables, il a fait son
boulot et il l'a bien fait. </span></span></div>
<div class="uiStreamMessage" data-ft="{"type":1}" style="color: blue; font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;"><span class="messageBody" data-ft="{"type":3}">Et je lui ai offert mon livre "Bloc-note
d'un psy de campagne" avec la dédicace suivante <i>Vous réparez les yeux,
moi, j'aide à les ouvrir</i>. Il est revenu vers moi et m'a dit J<i>'aime
bien votre dédicace. C'est tellement vrai</i> !.... C'est tellement vrai ! </span></span></div>
<div class="uiStreamMessage" data-ft="{"type":1}" style="color: blue; font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;"><span class="messageBody" data-ft="{"type":3}">Alors voilà, j'ai un œil tout neuf qu'il ma dit de ne pas abimer avec
trop de cigarettes (pression artérielle et tout et tout mais que ça ne
ne pose plus problème parce que j'ai arrêté de fumer) et nous nous
sommes serrés la main dans une vraie relation de confiance. Et peut-être
d'amitié, de ces amitiés furtives qui ressemblent à du respect
réciproque mais amitié quand même.</span></span></div>
<div class="uiStreamMessage" data-ft="{"type":1}" style="color: blue; font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;"><span class="messageBody" data-ft="{"type":3}">Vous vous rendez compte si j'étais
devenu aveugle ? Moi j'ai essayé de m'en rendre compte : Bien que
connaissant ma maison sur le bout des doigts, je n'ai pas tenu plus
d'une heure en m'exerçant à le devenir avant mon opération. Et pourtant
ça aurait pu. Alors chaque jour que Dieu fait (Dieu ou un autre !) je ne
peux que remercier le Ciel (ou un autre) et surtout ce chirurgien
génial... <br /> Je vous embrasse avec mes deux yeux !</span></span></div>Psybloghttp://www.blogger.com/profile/16370022638302850059noreply@blogger.com64tag:blogger.com,1999:blog-2863612814079246330.post-29354399797798312882012-04-23T18:54:00.000+02:002012-04-23T19:48:48.869+02:00J'peux pas aller à l'école !<br />
<div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal;">
<b><span style="font-size: small;"><br /></span></b><br />
<b><span style="font-size: small;"><br /></span></b></div>
<div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal;">
<b><span style="font-family: Comic Sans MS,cursive; font-size: small;">Les
raisons qui amènent un enfant à ne pas aimer l'école (y compris le
collège) sont nombreuses : Très mauvaise ambiance, échec
continuel, moqueries, phobie scolaire et plus généralement sociale,
timidité maladive, dégouts divers, désintérêt, racket...</span></b></div>
<div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal;">
<b><span style="font-family: Comic Sans MS,cursive; font-size: small;">Le
psy est alors parfois mis à contribution pour en dénicher les
raisons plus ou moins cachées, et tenter de faire en sorte que
l'enfant y retourne, à l'école, au besoin en aménageant un peu les
choses. La phobie scolaire existe véritablement, bien que le mot
"phobie" soit parfois un peu employé à la légère mais
bon. Le racket existe qui, s'il n'est pas dit par l'enfant racketté,
prive les parents et les adultes en général de toute possibilité
d'intervention (des enfants mettent des mois à le dire à leurs
parents, et en attendant vont à l'école la boule au ventre et la
culpabilité en bandoulière). Les mauvaises ambiances de classe,
les échecs répétés, la perte de confiance en soi et en l'adulte,
le bruit (ah ce bruit dans les classes et dans les cantines, qui
dégouttent à jamais l'enfant d'être en groupe !) sont autant de
raisons qui mènent l'enfant à ne plus vouloir aller à l'école. Et
je ne parle pas des moqueries, des vêtements pas comme ceux des
autres, de la peur -parce que expérience- du vol, etc....</span></b></div>
<div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal;">
<b><span style="font-family: Comic Sans MS,cursive; font-size: small;">Il
y a cependant une "raison" de ne pas aimer l'école que je
n'avais jamais rencontrée jusque là :</span></b></div>
<div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal;">
<b><span style="font-family: Comic Sans MS,cursive; font-size: small;">Cet
adolescent de 13 ans vient consulter, à sa demande, pour
-officiellement- "maux de ventre et vomissements" lorsqu'il
faut aller au collège. Déjà le dimanche soir il angoisse à l'idée
du lendemain. Déjà le lundi soir il angoisse et vomit à l'idée du
mardi... En fait il angoisse à l'idée-même d'aller à l'école, et
souvent vomit le matin d'école, et même pendant les cours. C'est
terrible ! Comme il me dit lui-même : C<i>a ne peut pas continuer
comme ça ! </i> </span></b>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal;">
<b><span style="font-family: Comic Sans MS,cursive; font-size: small;">L'entretien
permet d'évacuer tout "problème" physique, médical, en
quelque sorte. D'autre part, la famille semble "rouler" :
Pas de conflits majeurs, pas d'événements repérables comme
traumatisant, une famille comme vous et moi, sans histoires
particulières (oui je sais, nous avons tous des histoires uniques
!). L'entretien permet aussi rapidement de savoir que cet ado est
normalement constitué, intelligent, n'est pas en échec scolaire
malgré deux années déjà de maux de ventre, de vomissements et de
dégout scolaire jusqu'au vomissement. Voilà ce qu'il permet
d'évacuer, l'entretien.</span></b></div>
<div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal;">
<b><span style="font-family: Comic Sans MS,cursive; font-size: small;">Ce
qu'il permet de découvrir, l'entretien ? Rien. Pas grand chose. Rien
de spécial. Rien qui puisse un tant soit peu expliquer ces maux de
ventre et ces vomissements.</span></b></div>
<div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal;">
<b><span style="font-size: small;"><br /></span></b><br />
<b><span style="font-size: small;"><br /></span></b></div>
<div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal;">
<b><span style="font-family: Comic Sans MS,cursive; font-size: small;">Ce
n'est qu'au second entretien avec cet ado que pointe peut-être la
raison de son refus/malaise/dégout d'aller au collège :
L'ordinateur. Tiens donc !!! L'ordinateur, c'est la vie de ce garçon,
son bras droit, son gauche, son pilier, son bâton, son aide de camp,
son plaisir et son unique plaisir. Sans, il est mort. C'est ce qu'il
me dit : <i>Sans ordi, je suis mort !</i><span style="font-style: normal;">
Parce qu'il ne vit qu'à travers ses jeux en réseau ! Parce que là
il existe [sic], parce que là il est quelqu'un [re-sic], parce que
sur les jeux en réseau il est connu, respecté voire admiré
[re-re-sic]. Wouahhh !</span></span></b></div>
<div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal;">
<b><span style="font-family: Comic Sans MS,cursive; font-size: small;"><span style="font-style: normal;">Re-Wouahhh
! Et s'il ne veut pas aller au collège, jusqu'à s'en rendre malade,
c'est que pendant qu'il y est, il se passe des choses sur le net, sur
le réseau, dans ses jeux... </span><i>Je rate des événements, </i><span style="font-style: normal;">me
dit-il,</span><i> quand je ne suis pas là</i><span style="font-style: normal;">.</span></span></b></div>
<div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal;">
<b><span style="font-family: Comic Sans MS,cursive; font-size: small;"><span style="font-style: normal;">Ah
ben oui... s'il passe à côté de sa vie en allant au collège, en
n'étant pas 24h/24 sur son ordi, il rate des choses, je comprends
bien. Alors par un mécanisme assez bien connu de somatisation, de
transformation de la pensée ou du malaise psychique en malaise
corporel, il a mal au ventre, vomit, accuse des baisses de tensions,
fait des malaises et tout et tout.</span></span></b></div>
<div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal;">
<b><span style="font-size: small;"><br /></span></b><br />
<b><span style="font-size: small;"><br /></span></b></div>
<div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal;">
<b><span style="font-family: Comic Sans MS,cursive; font-size: small;"><span style="font-style: normal;">Alors
nous avons parlé vie, vie </span><span style="font-style: normal;"><u>aussi</u></span><span style="font-style: normal;"><span style="text-decoration: none;">
physique, "réelle" -même si la vie internet est </span></span><span style="font-style: normal;"><u>aussi</u></span><span style="font-style: normal;"><span style="text-decoration: none;">
de la vie réelle-, hygiène de vie, vie relationnelle, activités
autres que celle ordi, relations avec les autres, avec les parents,
intérêts des parents, éducation... </span></span><i><span style="text-decoration: none;">En
fait, heureusement que mes parents mettent des interdits -</span></i><span style="font-style: normal;"><span style="text-decoration: none;">deux
heures seulement/jour d'ordi- </span></span><i><span style="text-decoration: none;">sinon
je crois que je ne mangerai même plus... </span></i><span style="font-style: normal;"><span style="text-decoration: none;">Bienheureux
le contrôle parental.</span></span></span></b></div>
<div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal;">
<b><span style="font-family: Comic Sans MS,cursive; font-size: small;"><span style="font-style: normal;"><span style="text-decoration: none;">Ce
matin, ce lundi matin de rentrée, il est allé au collège. Il a
vomit sur le trottoir du collège. Mais il y est resté toute la
journée (au collège, pas dans son vomi ni sur le trottoir). </span></span><i><span style="text-decoration: none;">Je
savais que ce soir je venais vous voir alors j'ai tenu bon</span></i><span style="font-style: normal;"><span style="text-decoration: none;">,
m'a-t-il dit.</span></span></span></b></div>
<div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal;">
<b><span style="font-family: Comic Sans MS,cursive; font-size: small;"><span style="font-style: normal;"><span style="text-decoration: none;">Il
n'est pas sorti de l'auberge, comme on dit. Il est accro à l'ordi et
aux jeux en réseaux. Il veut en faire son métier plus tard, ou
</span></span><i><span style="text-decoration: none;">[s]'engager dans
l'armée pour tuer en vrai oui je sais ce sera différent on n'a
qu'une vie, en vrai</span></i><span style="font-style: normal;"><span style="text-decoration: none;">.
Il n'est pas sorti de l'auberge, il sait qu'il est accro. Mais ce
soir je crois qu'il a compris une chose, c'est que ses parents ont
bien raison de contrôler un peu les heures qu'il passe devant
l'ordi.</span></span></span></b></div>
<div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal;">
<b><span style="font-size: small;"><br /></span></b><br />
<b><span style="font-size: small;"><br /></span></b></div>
<div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal;">
<b><span style="font-family: Comic Sans MS,cursive; font-size: small;"><span style="font-style: normal;"><span style="text-decoration: none;">Me
fait un peu peur ce jeune quand même ! M'a dit qu'il pouvait
contrôler mon ordinateur à moi... de chez lui. Alors, mon
ordinateur devant lui, il a pris le contrôle de </span></span><span style="font-style: normal;"><u>son</u></span><span style="font-style: normal;"><span style="text-decoration: none;">
ordi de </span></span><span style="font-style: normal;"><u>mon</u></span><span style="font-style: normal;"><span style="text-decoration: none;">
cabinet... En me laissant entendre qu'il pouvait prendre le contrôle
de n'importe quel ordinateur dont il connait le nom du propriétaire.
Sont tombés dedans, moi je vous dis. </span></span></span></b></div>
<div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal;">
<span style="font-family: Comic Sans MS,cursive;"><span style="font-size: small;"><span style="font-style: normal;"><span style="text-decoration: none;"><a href="http://www.youtube.com/watch?v=QYEJbQoS6kc">http://www.youtube.com/watch?v=QYEJbQoS6kc</a> </span></span></span></span>
</div>Psybloghttp://www.blogger.com/profile/16370022638302850059noreply@blogger.com40tag:blogger.com,1999:blog-2863612814079246330.post-10613680119253659642012-04-16T15:50:00.003+02:002012-04-17T16:22:22.652+02:00Nouveau livre en projet : La rencontre amoureuse.<h6 class="western" style="color: blue; font-weight: normal;"><b><br />
</b></h6><h6 class="western" style="color: blue; font-weight: normal;"><b><span style="font-family: Comic Sans MS,cursive;"><span style="font-size: small;">La rencontre amoureuse m'a toujours fasciné. Qu'elle donne ou ait donné lieu à une très longue ou seulement à une longue histoire d'amour, elle m'a toujours fasciné. Les miennes, d'abord, mais aussi celle des autres.</span></span></b></h6><h6 class="western" style="color: blue; font-weight: normal;"><b><span style="font-family: Comic Sans MS,cursive;"><span style="font-size: small;">Comment deux personnes qui ne se connaissent pas en viennent-elles à se connaitre, à se désirer, à éventuellement vivre ensemble, à partager et à se partager, à parfois devenir responsables, en général dans la joie, d'un autre petit être ? Comment ? Que se passe-t-il à ce moment précis d'une rencontre, celle dont on se dit que peut-être, peut-être, ou même certainement c'est lui ou c'est elle ?</span></span></b></h6><h6 class="western" style="color: blue; font-weight: normal;"><b><span style="font-family: Comic Sans MS,cursive;"><span style="font-size: small;">L'autre existe déjà avant soi, nous existons avant l'autre, nous sommes en attente, ou pas, nous avons chacun une vie, des amis, une histoire totalement étrangère à l'autre... et pourtant, un jour (en général c'est un beau jour) les deux vies, les deux histoires, les deux désirs se rencontrent, dans une espèce d'alchimie étrange qui, sans nier l'un ou l'autre, sans se perdre soi-même, glorifie les partenaires pour fabriquer ce que l'on appelle un couple.</span></span></b></h6><h6 class="western" style="color: blue; font-weight: normal;"><b><span style="font-family: Comic Sans MS,cursive;"><span style="font-size: small;">Cela fait bien longtemps que je me questionne sur le sujet. Longtemps aussi que j'ai le simple désir de témoigner de ces rencontres qui fabriquent du bonheur (ou pas mais avec c'est mieux). Alors voilà, je lance ici un appel "à témoignages" : Que ce soit avec votre partenaire actuel, que ce soit avec un(e) partenaire précédent(e), que cette "histoire" ait duré ou pas, <span style="color: red;">comment avez-vous rencontré l'"autre", comment vous êtes-vous rencontrés ? A quelle occasion ? Où ? Qui a fait le "premier pas" ? Quelles émotions échangées (ou pas - il s'agit de vos émotions à vous) lors de cette première rencontre ?</span></span></span></b></h6><h6 class="western" style="color: blue; font-weight: normal;"><b><span style="font-family: Comic Sans MS,cursive;"><span style="font-size: small;">Mon souhait est de compiler les histoires de rencontres amoureuses, d'alimenter une réflexion sur ce sujet, d'en écrire un livre et bien entendu un jour de vous le présenter...</span></span></b></h6><h6 class="western" style="color: blue; font-weight: normal;"><b><span style="font-family: Comic Sans MS,cursive;"><span style="font-size: small;">Vous pouvez laisser vos témoignages ici-même en commentaire, ou sur ma boite mail (<a href="mailto:psyblog@laposte.net">psyblog@laposte.net</a>).... Je protègerai bien entendu votre désir d'anonymat si vous le souhaitez... Je vous demande seulement de préciser votre sexe et votre âge.....</span></span></b></h6><h6 class="western" style="color: blue; font-weight: normal;"><b><span style="font-family: Comic Sans MS,cursive;"><span style="font-size: small;">D'avance, merci de votre contribution.. </span></span></b> </h6>Psybloghttp://www.blogger.com/profile/16370022638302850059noreply@blogger.com23tag:blogger.com,1999:blog-2863612814079246330.post-46919750085001799572012-04-04T12:22:00.002+02:002012-04-04T12:23:56.918+02:00Range ta chambre<div align="JUSTIFY" style="font-style: normal;"><br />
</div><div align="JUSTIFY" style="color: blue; font-style: normal;"><b><span style="font-size: small;"><br />
</span></b><br />
<b><span style="font-size: small;"><br />
</span></b></div><div align="JUSTIFY" style="color: blue; font-style: normal; font-weight: normal;"><b><span style="font-family: Comic Sans MS,cursive; font-size: small;">C'est une injonction très fréquente chez les parents, surtout chez les parents qui ont des enfants qui ne rangent pas leur chambre -oui oui, ça existe. C'est un ordre encore plus fréquent chez les parents d'adolescents... Et parfois ça pourrit la vie... des ados et de leurs parents.</span></b></div><div align="JUSTIFY" style="color: blue; font-style: normal; font-weight: normal;"><b><span style="font-family: Comic Sans MS,cursive; font-size: small;">J'ai rencontré cet après-midi une famille, enfin, une partie de famille (mère + fille) chez laquelle de nombreux conflits tournent autour de ce «ranger de chambre»...</span></b></div><div align="JUSTIFY" style="color: blue; font-style: normal; font-weight: normal;"><b><span style="font-family: Comic Sans MS,cursive; font-size: small;">Alors je pose la question : La relation familiale vaut-elle -dans sa difficulté- qu'on y sacrifie le rangement de chambre ? </span></b> </div><div align="JUSTIFY" style="color: blue; font-weight: normal;"><b><span style="font-family: Comic Sans MS,cursive; font-size: small;"><span style="font-style: normal;">C'est comme cette mère qui me dit un jour : </span><i>Vous vous rendez compte ? Tous les soirs, je me bats avec mes enfants pour qu'ils se mettent en pyjama avant le diner / Vraiment ? Tous les soirs ! / Oui ... / Et si vous les laissiez ne pas se mettre en pyjama ?...</i><span style="font-style: normal;"> Elle m'a dit que ce serait pas possible... qu'elle tenait à ce que ses enfants soient en pyjama pour diner... Je lui ai conseillé de ne plus rien dire, pyjama ou non, et quinze jours plus tard, elle venait me dire que ses enfants se mettaient en pyjama tout seul sans qu'on leur dise rien....</span></span></b></div><div align="JUSTIFY" style="color: blue; font-style: normal; font-weight: normal;"><b><span style="font-family: Comic Sans MS,cursive; font-size: small;">Alors, la chambre ?</span></b></div><div align="JUSTIFY" style="color: blue; font-weight: normal;"><b><span style="font-family: Comic Sans MS,cursive; font-size: small;"><span style="font-style: normal;">D'abord, bien comprendre que la chambre est l'univers de l'enfant. C'est son «chez lui», son «à lui». Ensuite, se poser la question : </span><i>Pour qui pour quoi demande-t-on à notre enfant de ranger sa chambre ? </i><span style="font-style: normal;">Pour nous ou pour lui ? Si c'est pour nous-soi, autant réfléchir sur le pourquoi on lui demande cela. Si c'est pour lui, je voudrais rectifier une idée reçue : Un enfant bordélique ne fera pas forcément un adulte bordélique. Et quand bien même !</span></span></b></div><div align="JUSTIFY" style="color: blue; font-style: normal; font-weight: normal;"><b><span style="font-family: Comic Sans MS,cursive; font-size: small;">Je suis bien conscient que l'on veut façonner nos enfants tels que nous voulons les façonner, c'est à dire à notre image. Ce que nous oublions, nous, parents, c'est que nos enfants sont tels qu'ils sont, bordéliques ou pas, et que nous n'avons comme seule arme que l'exemple que l'on peut leur donner et les conséquences responsables de leur «bordel».</span></b></div><div align="JUSTIFY" style="color: blue; font-style: normal; font-weight: normal;"><b><span style="font-family: Comic Sans MS,cursive; font-size: small;">On a le droit, en tant que parent, d'édicter des règles... à condition que celles-ci soient raisonnables. Et de différencier les besoins éducatifs légitimes des exigences exagérées. Si les règles éducatives sont dictées par les idées névrotiques des parents, autant laisser tomber. Quand cette femme reçue cet après-midi me dit qu'<u>elle</u><span style="text-decoration: none;"> (et je souligne) ne supporte pas que la chambre de sa fille de 15 ans soit en «bordel», c'est de son propre désir de rangement ou de propreté dont elle parle, pas d'éducation. </span></span></b> </div><div align="JUSTIFY" style="color: blue; font-style: normal; font-weight: normal; text-decoration: none;"><b><span style="font-family: Comic Sans MS,cursive; font-size: small;">Je me fais ici le défenseur des enfants et des ados qui sont sujets, ou plutôt objets, des tendances névrotiques de leurs parents... Après tout, qu'est-ce que ça peut faire -à vous... à nous, parents- si la chambre de notre enfant est en bordel... ?</span></b></div><div align="JUSTIFY" style="color: blue; font-style: normal; font-weight: normal; text-decoration: none;"><b><span style="font-family: Comic Sans MS,cursive; font-size: small;">C'est SA chambre, SON univers, et j'allais dire l’expression de lui ou d'elle... Alors n'en voulez pas trop à votre enfant si il ou elle ne range pas sa chambre... Je suis certain que si vous le/la laisser gérer sa chambre / et donc sa vie... il/elle fera ce qu'il faut... même pour vous faire plaisir...</span></b></div><div align="JUSTIFY" style="color: blue; font-style: normal; font-weight: normal; text-decoration: none;"><b><span style="font-family: Comic Sans MS,cursive; font-size: small;">Ce qui est terrible, dans ces affaires de conflits familiaux à répétition, c'est qu'ils démarrent la plupart du temps sur des -pardonnez l'expression- conneries. L'enjeu du respect de la règle ne devient plus l'éducation, mais le conflit, l'exercice du pouvoir et du contre-pouvoir. Il me semble aberrant, triste, moche, et pour tout dire désolant, que des relations familiales somme toute «normales» soient gâchées par des enjeux qui ne sont pas éducatifs.</span></b></div><div align="JUSTIFY" style="color: blue; font-style: normal; font-weight: normal; text-decoration: none;"><b><span style="font-family: Comic Sans MS,cursive; font-size: small;">Bon, j'écris, j'écris, mais la chambre de mon gamin est en bordel... va falloir qu'il <u>me</u> la range vite fait, sinon, ça va barder...</span></b></div>Psybloghttp://www.blogger.com/profile/16370022638302850059noreply@blogger.com44tag:blogger.com,1999:blog-2863612814079246330.post-76602711122908592112012-04-03T23:50:00.003+02:002012-04-04T10:30:58.267+02:00Cher Hank (et Xerox) - Comprenne qui pourra !<div align="LEFT" style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;"><b>Hank et Xérox</b></span></div><div align="LEFT" style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;"><br />
</span></div><div align="LEFT" style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;"><br />
</span></div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Et si Gmoune Freud se t'était trompé ?</span></div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Et si le Petit Poucet avait tété une fille ?</span></div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Et si la figue, hure de proue, était un mâle ?</span></div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Les mouettes se feraient, Hank, huler à tire d'ailes !</span></div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;"><br />
</span></div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Poucet je pisse par la proue me poussant.</span></div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Pouce je passe ! En palpant la poupe pulpeuse des petites poules piaillant en pagaille</span></div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">dans les poulailliers pierreux des des prairies de banlieux.</span></div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Pousse, petite plante de mes dieux je te prie.</span></div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;"><br />
</span></div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Et si Gnoume Freud avait tété une femme ?</span></div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">M'aurait-il envié ce don-jeu suis si fier ?</span></div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">M'aurait-il envié ce (Le) Pen Is not it ?</span></div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;"><br />
</span></div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Le sexe -symbol- de FReud....</span></div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">oui, FR comme Frigid... aire ne servit qu'à, qu'à se faire faire une broche, hélas ! tique.</span></div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Les Bigoudennes se l'ont mises sur la tête.</span></div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Avouez que c'est troublant.</span></div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Moi ça me trouble.</span></div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;"><br />
</span></div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Et si Freud se tétait trompé ?</span></div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Et si j'avais été une femme ?</span></div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Aurais-je envié ce qu'a l'homme que je suis ?</span></div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Et si... bémol .</span></div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;"><br />
</span></div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Si Gnoume Freud avait été arabe,</span></div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Je vous raconte pas !!!</span></div>Psybloghttp://www.blogger.com/profile/16370022638302850059noreply@blogger.com28tag:blogger.com,1999:blog-2863612814079246330.post-61156311712418938412012-04-02T23:33:00.000+02:002012-04-02T23:33:06.285+02:00EnigmeTransformer ses souffrances en expériences !!!Psybloghttp://www.blogger.com/profile/16370022638302850059noreply@blogger.com10tag:blogger.com,1999:blog-2863612814079246330.post-80440844028738061862012-03-13T14:07:00.000+01:002012-03-13T14:07:43.087+01:00Il n'y a pas de mal à se faire du bienJe vous renvoie à l'<a href="http://kidipsy.over-blog.com/article-un-livre-a-lire-bloc-notes-d-un-psy-de-campagne-101435114.html">article</a> sympa qu'a écrit <a href="http://kidipsy.over-blog.com/">Kidipsy</a>Psybloghttp://www.blogger.com/profile/16370022638302850059noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-2863612814079246330.post-30494114808746587612012-03-10T17:30:00.000+01:002012-03-10T17:30:15.212+01:00Renoncer à tout savoir...<div style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</div><div style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">... de l'autre !</span></div><div style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;"><br />
</div><div style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">C'est sans doute l'un des paris les plus difficiles dans la vie de couple.</span></div><div style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;"><br />
</div><div style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Lorsqu'on se rencontre, lorsqu'on s'aime, lorsque que l'on se rend compte que l'on aime l'autre et qu'il vous aime, l'une des affirmations qui viennent est <i>On se dira tout. </i><span style="font-style: normal;">Ok, c'est une belle intention et une intention louable. Et cependant une affirmation euh! dangereuse ou pour le moins illusoire.</span></span></div><div style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;"> <span style="font-size: small;">Se dire "tout" ! Oui oui, tout se dire...</span></div><div style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;"> <br />
</div><div style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;"> <span style="font-size: small;">Imaginez un peu. Tout se dire. Ses intentions, ses craintes, ses désirs, son vécu antérieur, son vécu désiré, ses peurs, sa vie aussi intérieure avec ce qu'elle comporte de secrets y compris pour soi-même ! Belle idée mais est-ce si réalisable ?</span></div><div style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;"> <br />
</div><div style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;"> <span style="font-size: small;">La vie de couple, comme la vie "pas de couple", est faite de désirs et de craintes intra-psychiques plus ou moins secrètes, y compris à l'égard de la vie de couple elle-même et de la vie tout court. Nous ne sommes, ni les uns ni les autres, totalement secrets ni transparents. Et les combats internes que nous menons sont parfois bien éloignés de cet autre qui partage notre vie et que nous ne voulons / pouvons polluer. Mon combat actuel pour m'arrêter de fumer est un combat interne à moi, et quoique puisse en penser et en espérer et en craindre mon épouse, il n'est qu'à moi, ce combat-là et elle n'y peut pas grand chose.</span></div><div style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;"> <br />
</div><div style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;"><span style="font-style: normal;">Si la vie de couple demande </span><i>a priori</i><span style="font-style: normal;"> une certaine transparence, elle peut -doit ?-sans doute se satisfaire de cachoteries et diversions certaines. Ainsi reçois-je en consultations des hommes -et des femmes- en proie à des sentiments amoureux extérieurs à leur couple et malheureux ou du moins questionnants à l'égard de ces sentiments. Qu'en serait-il si l'individu en faisait part à sa / son compagne / compagnon ? Ce serait évidemment le clash voire la séparation. Réfléchir à ce qui lui arrive ainsi est sans doute un gage d'amour mais aussi une protection de la relation amoureuse elle-même.</span></span></div><div style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;"> <br />
</div><div style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;"> <span style="font-size: small;">L'un et l'autre, dans un couple, sont liés par un certain nombre de "choses", c'est ainsi et on peut supposer avec bonheur qu'ils l'ont choisi, d'être ainsi liés. Mais lié veut-il dire "dire tout" ? </span> </div><div style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;"> <span style="font-size: small;">Ok, entre tout dire et cacher, entre cacher et mentir, entre ne pas dire et avoir peur de dire, il y a des nuances. Mais je crois fermement que la vie d'un couple doit se satisfaire de ne pas "tout" dire.</span></div><div style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;"> <br />
</div><div style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;"> <span style="font-size: small;">Les couples qui ont réglé la question du "tout dire" par le bon bout sont sans doute ceux qui ont le plus de chance de durer, tant le "tout dire" impose une dépendance à une règle qui devient vite insupportable. Qu'en sait l'un des tourments de l'autre ? Qu'en sait-il de ses tourments pour faire face à une addiction (alcool, clope, séduction....) par exemple ? Je reçois des couples qui s'enfoncent dans l’incompréhension au seul motif -ou presque- que l'un des partenaires pense que l'autre ne fait rien pour se sortir de sa situation et même qu'il pense que l'autre s'y complait. Échec assuré !</span></div><div style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;"> <br />
</div><div style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;"><span style="font-style: normal;">Les couples qui ont réglé cette histoire du "tout dire", disais-je, ont sans doute davantage de chances de durer. Il s'agit de respecter </span><i>a minima</i><span style="font-style: normal;"> l'intégrité psychique de l'autre, et de ne pas prendre "contre soi" ce qui n'est qu'à l'autre et seulement à lui. L'illusion est de penser que parce que couple il y a il doit y avoir échange permanent et transparence permanente... Alors que le respect de la vie de l'autre est bien le respect de sa vie aussi intérieure. Avec les questionnements qui s'en suivent, les peurs les craintes les certitudes ... mais le respect et la conscience que l'autre est justement un "autre" et un "en-dehors de soi".</span></span></div>Psybloghttp://www.blogger.com/profile/16370022638302850059noreply@blogger.com23tag:blogger.com,1999:blog-2863612814079246330.post-39625205238630858052012-03-09T11:05:00.000+01:002012-03-09T11:05:55.070+01:00Questions / réponses à propos de mon activité de blogueur<h6 class="western" style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">J'ai été récemment interrogé par un futur professionnel du cinéma sur mon activité de blogueur. Je ne pense pas qu'il m'en voudra si je publie ici ses questions et les réponses que je lui ai faites...</span></h6><h6 class="western"><br />
<br />
</h6><h6 class="western"><span style="font-size: small;"><b>Quel est votre âge, votre sexe, votre travail et où vivez-vous ?</b></span></h6><div style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Je suis un homme de 55 ans, psychologue en libéral et je vis en Bretagne</span></div><div style="font-weight: normal;"><br />
<br />
</div><span style="font-size: small;"><b>Pourquoi avez-vous ouvert un blog ? Un événement particulier ? Un changement dans votre vie ? Par curiosité ? </b></span> <br />
<div style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">J'ai ouvert un blog en 2007 par envie de dire des choses, ce que je pensais, comme une rubrique que j'aurais pu tenir dans un quotidien ou un hebdomadaire. L'arrivée d'internet dans mon cabinet, où j'ai beaucoup de temps libre, m'a permis de le faire. Depuis mes douze ans, j'ai toujours écrit mais un peu dans le vide ; là, avec un blog, j'avais l'occasion d'écrire ET d'être lu.</span></div><div style="font-weight: normal;"><br />
<br />
</div><span style="font-size: small;"><b>Comment réagissez-vous aux commentaires ? Les lisez vous tous ? Regardez vous souvent si des commentaires ont été postés ? </b></span> <br />
<div style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Je vais au moins une fois par jour "sur" mon blog. Bien sûr que je lis les commentaires. Ils sont importants. Ceci dit, autant au début je répondais à tous, autant maintenant je prends moins de temps pour cela...</span></div><div style="font-weight: normal;"><br />
<br />
</div><span style="font-size: small;"><b>Vous est-il déjà arrivé de supprimer des commentaires ? Ou laissez vous une liberté totale d’expression à vos lecteurs ? Fixez vous des limites à ne pas dépasser ? Lesquelles ? </b></span> <br />
<div style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Oui, il m'est arrivé de supprimer des commentaires, mais très peu souvent (une dizaine de fois peut-être sur une dizaine de milliers de commentaires). Les limites que je me suis fixées sont celles de l'irrespect, du conflit ouvert (même si je supporte que l'on ne soit pas d'accord avec moi), des insultes, des propos délirants, de l'escalade dans les insultes, le mépris etc... </span> </div><div style="font-weight: normal;"><br />
<br />
</div><span style="font-size: small;"><b>Votre identité est-elle révélée sur votre blog ou préférez vous rester dans l’anonymat, et pour quelles raisons ? Si vous avez choisi de mettre en retrait votre identité, quel avatar/pseudonyme utilisez vous et pourquoi avoir choisi celui-ci ?</b></span><br />
<div style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Pendant très longtemps je suis resté anonyme. Je parle en effet de mes patients dans mon blog, et de leur histoire, bien que "mélangeant" parfois quelques éléments pour respecter leurs propres droits à l'anonymat. Cet anonymat, le mien, permet ma liberté. </span> </div><div style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Depuis deux ans je ne protège plus mon anonymat de la même manière puisque mes deux livres sont en mon nom propre en lien sur mon blog. </span> </div><div style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Ceci dit, mon pseudo est toujours Psyblog depuis le début, choisi comme une évidence : un psy qui tient un blog pouvait / devait / ne pouvait que se nommer Psyblog.</span></div><div style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Quant à la photo/avatar qui caractérise mon blog et mon pseudo, il/elle est le même depuis le début : Une voie de chemin de fer, comme un chemin qui mène là-bas, loin, là où l'on veut... </span> </div><div style="font-weight: normal;"><br />
<br />
</div><span style="font-size: small;"><b>Tenir votre blog vous prend t-il du temps ? (répondre aux commentaires, faire attention à la mise en page, chercher des illustrations, etc.…)</b></span><br />
<div style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Pendant trois ans j'ai écrit une note par jour en moyenne. Oui, cela me prenait beaucoup de temps (une heure par jour peut-être ?) Je prépare mes notes, les corrige, en ai toujours trois ou quatre en préparation. Actuellement et depuis l'automne dernier, j'y suis beaucoup moins présent : La fin de mon blog sur la plate-forme de Psychologies.com (pour cause de restructuration désastreuse de leur plate-forme) a cassé la dynamique qui me motivait depuis quatre ans (plus de 300 000 visites)... et m'a un peu cassé moi-même. Actuellement je publie environ une note par semaine. Et puis le temps passe : Ce qui était très important au début (nombre de visiteurs, de commentaires) l'est devenu moins au fil du temps. Ma "philosophie" actuelle est : Je publie. Si on me lit tant mieux, si on ne me lit pas, tant pis. Mais je serai malhonnête de dire que je m'en fiche : Les commentaires et le nombre de visiteurs sont des indicateurs importants.</span></div><div style="font-weight: normal;"><br />
<br />
</div><span style="font-size: small;"><b>Faites vous une distinction entre le temps réel et le temps virtuel ou cela est-il très lié chez vous (par exemple, avez vous des plages horaires fixes pour tenir votre blog ou postez vous constamment des choses sur celui-ci, à n’importe quel moment et n’importe quel lieu ?) ?</b></span><br />
<div style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">??? Question quelque peu opaque. En fait je publie lorsque j'ai quelque chose à dire et l'envie de le faire. </span> </div><div style="font-weight: normal;"><br />
<br />
</div><span style="font-size: small;"><b>Qu’est-ce qui vous pousse à écrire un nouvel article ? un événement ou vous vous imposez un rythme d’écriture que vous respectez ? Avez vous besoin d’une longue gestation avant d’écrire ou postez vous presque instinctivement, dès qu’un sujet vous touche ?</b></span><br />
<div style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">J'écris au gré de mes envies, de l'actualité (la mienne ou celle du monde), en tentant de publier au moins une fois par semaine... Un blog sans nouveaux articles s'éteint relativement vite. </span> </div><div style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Alors parfois j'écris à l'instinct (surtout les notes plus... personnelles), mais souvent je prépare mes articles sur plusieurs jours. Certains sont même dans mes cartons depuis bien plus longtemps...</span></div><div style="font-weight: normal;"><br />
<br />
</div><span style="font-size: small;"><b>L’écriture et la publication d’un article sont-ils concomitants ou vous laissez vous un délai de réflexion/relecture avant la publication ? Pourquoi ?</b></span><br />
<div style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Déjà répondu je crois précédemment. Mais je reviens régulièrement sur mes notes. Il m'arrive de remanier un article dans la journée, plusieurs fois, aussi en fonction des commentaires si je m'aperçois que je me suis pas exprimé clairement.</span></div><div style="font-weight: normal;"><br />
<br />
</div><span style="font-size: small;"><b>Vous imposez vous des règles, des limites dans votre écriture (nombre de mots, pas de vrais noms, ne pas dévoiler les secrets, ne pas aller trop loin dans l’intimité, etc.) ? Pour quelles raisons ?</b></span><br />
<div style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">La principale règle que je n’impose et ceci dès la début de mon blog, c'est de protéger l'anonymat et l'histoire des patients dont je peux être amené à "parler". Mélange de plusieurs histoires, pas de noms, prénoms changés, etc...</span></div><div style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">La deuxième règle est celle de la longueur de l'article : J'écris en général des articles assez court, du moins assez court pour maintenir ouverte l'attention du lecteur. </span> </div><div style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Une troisième est... celle de ne pas "choquer". Les retours que j'ai à propos de mon blog est entre autre qu'il est beaucoup lu par des adolescents (adolescentes surtout) et par des personnes fragiles sur le plan psychologique... Alors il faut faire attention, je me censure moi-même, il y a des choses à ne pas dire.</span></div><div style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Et puis la règle numéro Un, s'il en fallait une, est de ne jamais condamner. M'interroger oui, condamner jamais. Mais ce n'est pas l'apanage de ce blog : Je ne juge jamais, je ne condamne jamais.</span></div><div style="font-weight: normal;"><br />
<br />
</div><span style="font-size: small;"><b>Y a t-il une recherche esthétique, littéraire lorsque vous écrivez ? Ou livrez vous simplement vos pensées, sans vous préoccuper du style, d’un travail de forme ?</b></span><br />
<div style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">C'est relativement variable. Écrire un article est souvent un défi : J'essaie de faire mentir mon prof de français de classe de Première qui disait <i>Monsieur Psyblog, vous ne saurez jamais écrire.</i><span style="font-style: normal;"> J'essaie en fait d'être le plus clair possible, d'organiser ma pensée et mon écrit pour qu'il soit le plus compréhensible possible par mes lecteurs.</span></span></div><div style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;"><span style="font-style: normal;">L'esthétique du texte passe après. Sauf exercice de littérature présenté comme tel.</span></span></div><div style="font-weight: normal;"><br />
<br />
</div><span style="font-size: small;"><b>Pourquoi avez vous choisi de partager vos pensées, vos préoccupations sur un blog et non un autre support ? </b></span> <br />
<div style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Pour la facilité et la souplesse extraordinaires que permet un blog. Ceci dit, j'ai depuis publié deux livres (et un troisième quasiment fini) qui prolongent ce moyen d'expression. Ces deux, et même trois livres ont été publié auparavant sur mon blog sous forme d'articles.</span></div><div style="font-weight: normal;"><br />
<br />
</div><span style="font-size: small;"><b>Le blog est-il selon vous le journal intime de notre époque ?</b></span><br />
<div style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">En ce qui me concerne, non, mais effectivement bien des blogs ressemblent à des journaux intimes. Avec cette particularité d'être lu... Peut-on parler de journal intime partagé ? Sans doute.</span></div><div style="font-weight: normal;"><br />
<br />
</div><span style="font-size: small;"><b>La forme du blog (avec ses possibilités de poster des photos, des vidéos YouTube, des liens vers d’autres articles, etc.) vous permet-elle de vous exprimer plus pleinement, plus librement, plus diversement ? Vous servez vous de ces possibilités ? Pour quelle raisons ?</b></span><br />
<div style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">J'utilise finalement assez peu les liens externes, mais au besoin oui, j'illustre mes propos par des photos ou vidéo, ou encore je renvoie le lecteur à d'autres écrits et même d'autres blogs.</span></div><div style="font-weight: normal;"><br />
<br />
</div><span style="font-size: small;"><b>Selon vous, que dois être un journal intime ? Qu’est-ce qui doit s’y trouver et qu’est-ce qui ne doit pas s’y trouver ?</b></span><br />
<div style="font-style: normal; font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Un journal intime, pour moi, est le dépôt, par l'auteur, de ses réflexions, pensées, désirs, craintes... intimes. De là à dire ce qui devrait s'y trouver, je n'en sais rien, chacun y met ce qu'il veut ou peut et je me garderai bien de juger ce que doit contenir un journal intime. Je garde cependant comme conviction... intime qu'un écrit est toujours écrit dans la pensée qu'un jour, fut-il éloigné, il sera lu par au moins une personne.</span></div><div style="font-style: normal; font-weight: normal;"><br />
<br />
</div><span style="font-size: small;"><b>Avez vous déjà eu une activité similaire auparavant (tenir un journal intime par exemple) ?</b></span><br />
<div style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">J'ai tenu un journal intime de mes 12 ans à mes 22/23 ans, puis de mes 26 ans à 34 ans... Je crois, et je l'ai d'ailleurs écrit ici même dans un article, que si je n'avais pas pu / su tenir ce journal, je ne serais pas en vie aujourd'hui.</span></div><div style="font-weight: normal;"><br />
<br />
</div><span style="font-size: small;"><b>Peut-on parler d’une vie, d’une autonomie, d’un temps propre au blog (qui s’alimente tout seul grâce aux visites, dont des lecteurs peuvent se plaindre du contenu à la plateforme qui l’héberge, qui a ses bugs, qu’on peut fermer, qui peut être fermé par un pirate informatique, etc…) ? </b></span> <br />
<div style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Un blog a certainement un vie "propre", comme un livre que l'on écrit et qui, laché dans la nature, publié, en a une.... Vous écrivez quelque chose qui est lu ou pas, qui rencontre d'autres personnes ou pas.... Ceci dit, un blog a cette immédiateté qui sans doute le rend fragile, bien plus qu'un livre qui peut trainer des années sur les rayons d'une bibliothèque.</span></div><div style="font-weight: normal;"><br />
<br />
</div><span style="font-size: small;"><b>Gardez vous une trace de votre blog sur un support (imprimé, sur un clé USB, etc) par crainte de tout perdre avec un bug informatique ? </b></span> <br />
<div style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Oui, tout ce que j'écris est systématiquement dupliqué en deux endroits différents et indépendants (disque dur externe, par exemple). Pour la petite histoire, lorsque la plate-forme de Psychologies.com a "buggé" à l'automne, j'aurais été extrêmement déçu et le mot est faible, de n'avoir rien gardé de mes notes et commentaires. J'avais pris soin d'enregistrer tout mon blog sur disque externe et interne à l'ordinateur. Grand bien m'en a pris !</span></div><div style="font-weight: normal;"><br />
<br />
</div><span style="font-size: small;"><b>Les nouvelles technologies (iPhone, iPad, wifi, netbook, etc) permettent d’avoir accès plus rapidement à internet, aux plateformes de blogs, etc… Cela a t-il changé quelque chose pour vous et votre blog ? </b></span> <br />
<div style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Non, pas braiment, sinon que je peux "pianoter" dans mon jardin plutôt que d'être relié par un fil à la box. Et je n'ai ni iPhone, ni iPad... Mon tout petit ordinateur portable me suffit.</span></div><div style="font-weight: normal;"><br />
<br />
</div><span style="font-size: small;"><b>Votre entourage (intime ou professionnel) connaît-il votre activité de blogueur ? Si oui, comment y réagit-il et y participe t-il? Se sent-il parfois délaissé ? Si non, pourquoi la cacher ?</b></span><br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;">Mon entourage familial et amical connait mon activité de blogueur. Il n'y participe que très peu, trouve cela un peu étonnant , pensant à une activité d'adolescent, ne commente pratiquement pas... En fait, mon entourage sait et respecte. Mon entourage professionnel, pour la grande majorité, ignore totalement (pour ce que j'en sache) mon activité de blogueur mais je ne le cache pas, je n'en parle pas, c'est tout.</span><b> </b><span style="font-weight: normal;"> Sont cependant au courant et jamais cela ne m'a posé problème. Une éducatrice de mes connaissances a même entrepris des études de psycho suite à la lecture de mon blog "parce que je lui avais donné envie d'être psy", m'a-t-elle dit.</span></span><br />
<br />
<br />
<br />
<span style="font-size: small;"><b>Avez-vous l’intention de faire lire votre blog, vos articles à votre entourage (enfants à venir, petits enfants, etc…) dans le futur ?</b></span><br />
<div style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Mes enfants, frère, sœur, épouse, le lisent déjà à l'occasion... Ce n'est pas un secret. Ils savent qu'il existe -mon blog.</span></div><div style="font-weight: normal;"><br />
<br />
</div><span style="font-size: small;"><b>Votre blog vous a t-il déjà porté préjudice ? </b></span> <br />
<div style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Non. Pour le moment il ne m'a apporté que du bonheur.</span></div><div style="font-weight: normal;"><br />
<br />
</div><span style="font-size: small;"><b>Que vous apporte personnellement votre activité de blogueur ? </b></span> <br />
<div style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">La satisfaction d'exister aussi à travers elle. Celle d'être lu. Celle de participer à la marche du monde oh ! À toute petite échelle mais quand même... C'est comme une continuation de mon activité professionnelle : Aider les gens à mieux vivre. Alors la satisfaction est grande de me dire que peut-être, parfois, de temps en temps, j'ai amené des personnes à se poser de bonnes questions et peut-être à trouver des éléments de réponse... Très modestement !</span></div><div style="font-weight: normal;"><br />
<br />
</div><span style="font-size: small;"><b>Quelle(s) relation(s) avez-vous avec vos lecteurs ? Vous sentez vous dépendant d’eux ? </b></span> <br />
<div style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Je suis beaucoup moins "dépendant " d'eux qu'au début.</span></div><div style="font-weight: normal;"><br />
<br />
</div><span style="font-size: small;"><b>Lisez-vous d’autres blogs ? Rencontrez ou fréquentez vous d’autres blogueurs ? Avez-vous déjà rencontré, ou vu par hasard, un de vos lecteurs ? (le raconter si possible) </b></span><br />
<div style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Bien sûr que je lis d'autres blogs. Je ne crois pas que l'on puisse exister seul sans échange avec d'autres. Quant à rencontrer d'autres blogueurs, oui, à l'occasion d'amitiés qui se créent au fil du temps. Pour la petite histoire, chaque année fin mars je pars une semaine à la rencontre de personnes que j'ai connues grâce à mon blog et éventuellement au leur.</span></div><br />
<br />
<br />
<span style="font-size: small;"><b>Tenir un blog vous pousse t-il à jouer un rôle ? A prendre en comptes les attentes de votre lectorat et/ou à agir différemment (par exemple, dans la vie de tous les jours, agissez d’une certaine manière plutôt que d’une autre car vous savez que cela sera publié dans votre blog) ?</b></span><br />
<div style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Non. Le seul rôle que je joue est celui de ma vie. D'autant que je garde la maitrise de ce que je publie ou pas.J'écris ce que j'ai envie d'écrire et ne me suis jamais soumis à une quelconque "demande" d'un lecteur.</span></div><div style="font-weight: normal;"><br />
<br />
</div><span style="font-size: small;"><b>Tenir un blog vous donne t-il l’impression que votre vie est devenue plus « intéressante » puisqu’il faut en rendre compte, la « transfigurer » avec des mots ? Cela valorise t-il votre existence, vous permet-il de mieux l’apprécier ? </b></span> <br />
<div style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Ce n'est pas tant une transformation de mon existence que les relations qu'il m'a permis de construire qui sont importantes. Ma vie n'est devenue "plus" (?) intéressante (mais elle l'était déjà auparavant) que par les rencontres (épistolaires ou réelles -rencontres en vrai, physiques, et par chat ms*n ou face*book) que le blog a permis. Ceci dit, mon blog m'a donné le courage, l'humilité, l'audace, de publier mes trois livres, et cela, ces livres, bouleversent effectivement mon existence.</span></div><div style="font-weight: normal;"><br />
<br />
</div><span style="font-size: small;"><b>Dans la vie, vous exprimez-vous aussi librement, aussi facilement que sur votre blog ? </b></span> <br />
<div style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Oui. Je suis un bavard et un expansif émotionnel. J'ai cette chance-là de vivre des émotions et de pouvoir / savoir les exprimer.</span></div><div style="font-weight: normal;"><br />
<br />
</div><span style="font-size: small;"><b>Écrire est-il une joie pour vous ? un besoin ? une douleur nécessaire ? Autre ?</b></span><br />
<div style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Un besoin, une joie, un plaisir. Ce n'est pas une douleur. Écrire a toujours été pour moi un besoin vital. Jamais je ne suis sans crayon ni sans papier. Écrire fait partie de moi depuis ... toujours.</span></div><div style="font-weight: normal;"><br />
<br />
</div><span style="font-size: small;"><b>Peut-on parler d’une volonté de laisser une trace, un témoignage d’une certaine époque lorsque l’on publie sur un blog ? </b></span> <br />
<div style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">On, je ne sais pas. Moi oui, clairement... Mes méandres psychiques me poussent effectivement à penser à la trace que j'ai envie de laisser de mon passage sur cette terre. Mais comme je l'avais écrit lors de ma toute première note le 10 avril 2007, l'important pour moi était et reste de transmettre un peu de ce que je sais pour aider les gens à vivre mieux.</span></div><div style="font-weight: normal;"><br />
<br />
</div><span style="font-size: small;"><b>Relisez vous rétrospectivement vos articles ? Vous ont-ils déjà aidés, guidés, éclairés sur le temps présent ? </b></span><br />
<div style="font-style: normal; font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Je les relis à l'occasion, mais je n'en suis pas dépendant ni prisonnier. Au contraire d'un journal intime, qui peut justement aider à penser le présent et à mesurer la route parcourue, un blog, enfin, le mien, n'est pas fait pour cela.</span></div><div style="font-style: normal; font-weight: normal;"><br />
<br />
</div><span style="font-size: small;"><b>Écrire vous permet-il de mieux affronter le temps ? à mieux vivre avec ? Est-ce un besoin ou une envie ? Un loisir ?</b></span><br />
<div style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Écrire est une trace que l'on laisse. L'un de mes mémoires en Sciences de l'éducation, il y a 25 ans, portait le titre suivant : Écrire fait-il grandir ? J'avais conclu que ... Oui. </span> </div><div style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Je ne me torture plus sur les raisons de ce besoin et ce plaisir d'écrire. J'écris et je partage, c'est tout.</span></div><div style="font-weight: normal;"><br />
<br />
</div><span style="font-size: small;"><b>Avez-vous plusieurs blogs ? Plusieurs pseudonymes ? Si oui, pour quelles raisons ? </b></span> <br />
<div style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">J'en ai eu plusieurs effectivement, mais par périodes seulement. Lorsque j'ai ressenti à un moment donné de mon histoire le besoin de ... journal intime partagé... Mais je n'ouvre ou plutôt je n'ouvrais ce journal que momentanément, et aujourd'hui, puisque je vais bien dans ma vie, je n'en ressens plus le besoin.</span></div><div style="font-weight: normal;"><br />
<br />
</div><span style="font-size: small;"><b>Que pensez-vous des réseaux sociaux (FaceBook, Twitter, etc…) ? Les utilisez vous ?</b></span><br />
<div style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">J'utilise Facebook en mon nom personnel pour liens avec famille mais très peu.</span></div><div style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Ce que j'en pense ??? Rien. Je suis seulement effaré, mais idem avec certains blogs, de la facilité / capacité / imprudence avec laquelle certaines personnes et surtout les ados et jeunes adultes se "déshabillent" et jettent leur intimité sur la toile... au risque des dangers qui sont ceux d'internet : les mauvaises rencontres, les rumeurs, etc....</span></div><div style="font-weight: normal;"><br />
<br />
</div><span style="font-size: small;"><b>Avez-vous des anecdotes particulières sur votre activité de blogueur?</b></span><br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;">Là, spontanément, non. Sinon que mon blog (surtout celui "d'avant" sur Psychologies.com) m'a amené des invitations (télé, radio, journaux, périodiques...) qui m'étonnent encore.</span></span>Psybloghttp://www.blogger.com/profile/16370022638302850059noreply@blogger.com49tag:blogger.com,1999:blog-2863612814079246330.post-57110419263420608342012-03-08T11:47:00.001+01:002012-03-08T13:18:22.254+01:00Journée de la femme, journée pour le droit des femmes...<h6 class="western" style="font-weight: normal;"><br />
</h6><h6 align="JUSTIFY" class="western" style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;"> Faut-il en rire ou bien en pleurer ? Aujourd'hui c'est la "journée de la femme" ! Je préfèrerais en rire mais en fait je crois que mon cœur est triste en pensant à toutes ces femmes humiliées, bafouées, seulement "non-aimées" même, dont on célèbrerait aujourd'hui l'existence -ou la non-existence c'est selon.. </span> </h6><h6 align="JUSTIFY" class="western" style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;"> Journée de la femme, comme si la femme était un chef-d’œuvre en péril ! Bon, c'est bien ce qu'elle est dans bien des pays, dans bien des familles... Et dans bien des têtes (petites têtes) d'homme (au sens mâle du terme) elle n'est ni chef-d’œuvre ni peut-être même en péril... Pauvres hommes et surtout pauvres femmes ! </span> </h6><h6 align="JUSTIFY" class="western" style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;"> Les femmes, moi, je préfère les aimer plutôt que de les contraindre, m'en faire des amies plutôt que de les soumettre... J'ai tout à y gagner.... A 18 ans, j'ai pris subitement conscience (et surtout mon amie M., violée un soir par un salaud de mec puant !) que je faisais partie de cette moitié de l'humanité capable de violer l'autre moitié.... J'ai été dégouté d'être un homme... Je me suis pardonné depuis d'en être un, mais cela a certainement développé en moi cette sensibilité particulière qui me fait parfois penser que je suis bien plus féministe que certaines femmes même si pas militant. </span> </h6><h6 align="JUSTIFY" class="western" style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;"> Alors à toutes les femmes je crie aujourd'hui "Soyez heureuses, vous avez le droit de l'être..... et ne vous laissez pas faire par les hommes, enfin, par ces hommes qui ne vous aiment pas".... En espérant qu'un jour et il sera beau, qu'un jour donc il n'y ait plus besoin de célébrer artificiellement ces femmes qui vivent l'enfer ou seulement l'inconfort au seul titre d'être des femmes... et de défendre une fois par an des droits... qu'elles devraient naturellement avoir.</span></h6><h6 align="JUSTIFY" class="western" style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;"> Bonne journée à vous toutes.</span></h6><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal;"><br />
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</div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Vous pouvez aussi aller lire ce très beau <a href="http://lejardindhiverdauroreboreale.wordpress.com/2012/03/08/jeudi-8-mars-2012/">texte</a> d'Aurore Boréale</span></div>Psybloghttp://www.blogger.com/profile/16370022638302850059noreply@blogger.com8tag:blogger.com,1999:blog-2863612814079246330.post-78324720764384094552012-03-06T10:07:00.000+01:002012-03-06T10:07:27.133+01:00Séduire – Rencontrer – Donner envie<div align="JUSTIFY"><br />
</div><div align="JUSTIFY"><span style="font-size: small;"><b>Séduire – Rencontrer – Donner envie</b></span></div><div align="JUSTIFY"><br />
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</div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Rencontres par internet, par agence, par petite annonce, voire par hasard, rencontre prévue au Café des Arts, au pied de la cathédrale ou au cœur d'une soirée-ami(e)s, </span><span style="font-size: small;">si tu veux rencontrer l'amour (eux/se), il y a sans doute des choses à mettre de son côté :</span></div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Alors tout d'abord ne pas être seulement "en attente". Mais aussi en "chasse", même si le sens guerrier du terme peut prêter à confusion. Disons alors en "expression de désir"</span></div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Et mettre les choses de son côté, ou du moins ne pas les mettre de "pas son côté".</span></div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal;"><br />
</div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Exemple :</span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Ne pas arriver au premier rendez-vous en "Marcel" déchiré. Pas davantage qu'en décolleté affligeant (enfin ! Ça dépend de ce que l'on cherche !). <i>Des femmes m'ont raconté des Marcel* déchirés pour un premier rendez-vous galant, oui oui.</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal;"><br />
</div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Ne pas chipoter sur la facture du premier repas. <i>Oui oui, j'en ai entendu qui chipotaient sur le partage au centime près : Et qu'est-ce que tu as pris toi ? Oui mais moi j'en ai mangé moins, et puis bon c'est vrai, j'ai pris un apéritif...</i></span></div></li>
</ul><ul><li><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Ne pas mettre en avant ce qui peut être éventuellement perçu comme des "défauts" : <i>Oui je fume, Oui je picole, Oui j'ai quatre enfants de quatre femmes / hommes différent(e)s, Oui je n'en vois plus que deux, Oui j'ai vécu avec 43 femmes/hommes (mais c'est toi que j'attendais)...</i></span></div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal;"><br />
</div></li>
<li><div align="JUSTIFY"><span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;">Ne pas parler pendant une heure de SA propre voiture, de SA maison, de SA réussite, ni de la valeur de la maison de la femme -ou de l'homme- que tu vois pour la première fois ni poser ces questions à celui/celle que tu rencontre (</span><i><span style="font-weight: normal;">Vous êtes propriétaire ? Votre voiture date de quelle année ? Vos parents sont propriétaires </span></i><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">(sic)</span></span><i><span style="font-weight: normal;"> ?</span></i></span></div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal;"><br />
</div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Au contraire, mettre en avant :</span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Ses qualités (la générosité, l'empathie, le revenu (?), du moins l'indépendance financière..)</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Son désir de rencontrer vraiment quelqu'un.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">S'habiller au moins propre et passe-partout si on ne sais pas à qui l'on a affaire.</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Être prévenant, proposer de payer l'addition au premier repas... Et <i>C'est toi qui paieras la prochaine fois </i><span style="font-style: normal;">ou </span><i>A charge de revanche</i><span style="font-style: normal;">, ce qui par ailleurs dit ton désir de le / la revoir.</span></span></div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal;"><br />
<br />
</div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">En fait, rencontrer "quelqu'un", c'est comme rencontrer un employeur éventuel : Mettre en avant ses compétences et ses qualités, en esquivant éventuellement un tant soit peu ses défauts et ses incompétences. Il ne s'agit pas de tricher (Très vite alors l'amoureux/se / l'employeur s'en aperçoit et adieu le contrat) mais de donner envie d'une suite... (Oui, comme les trois petits points).</span></div><div align="JUSTIFY"><span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;">Il faut être clair : Ou l'on a envie de donner à l'autre le désir de nous rencontrer à nouveau, ou l'on n'en a pas envie. Et si on en a l'envie, alors autant mettre le paquet. Que ce soit dans la vie amoureuse, dans la vie professionnelle ou dans la vie amicale, dans celle syndicale ou associative, ou même politique ou de voisinage, mieux vaut mettre les choses de son côté. On peut penser, à tord ou à raison, que cela relève par trop des conventions sociales mais il en est ainsi : Un homme n'impose pas à une femme qu'il désire ou dont il désire l'amour... de partager la note du premier resto. Il la paie. Point. Au risque de ne jamais la revoir... et de ne jamais avoir de retour sur investissement.</span></span></div><div align="JUSTIFY"><span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;">Il me vient une pensée : Et si l'engagement était aussi l'apanage de celui qui désire le plus et qui n'est sûr de rien ? Humilité oblige...</span><i><span style="font-weight: normal;"> Je t'offre et tu en feras ce que tu en voudras. </span></i></span> </div><div align="JUSTIFY"><br />
<br />
</div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">J'ai le sentiment, personnel et professionnel, que souvent les "choses" vont trop vite en matière de séduction. <i>Salut toi ça va ? Tu fais quoi ? Tu es libre ce soir ? On y va ? </i><span style="font-style: normal;">et zou c'est parti mon kiki, le soir-même ou trois jours plus tard c'est la rencontre des corps en espérant la rencontre amoureuse. Et souvent le désenchantement : </span><i>Et pourtant j'étais venu avec des fleurs... Je la kiffais grave cette nana ! Il m'avait dit qu'il était seul et je viens d'apprendre qu'il est marié ! </i></span></div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;"><i> </i></span> </div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;"><span style="font-style: normal;">Je rencontre régulièrement en consultation des "plaignants d'amour", de ceux-là (ou celles-là ça "marche" dans les deux sens) qui croient trouver le grand amour en dix minutes au café du coin ou à la soirée d'hier soir </span><i>et</i><span style="font-style: normal;"> qui finalement ne trouvent qu'un moment de plaisir (au mieux) ou de satisfaction physique passagère -grand bien leur fasse- mais qui quelques jours ou quelques semaines plus tard se retrouvent seul(e)s gros-jean comme devant et déçu(e)s encore une fois.</span></span></div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;"><span style="font-style: normal;">Entendons-nous bien : La rencontre physique et sexuelle est géniale, mais si elle ne s'accompagne pas d'une rencontre affective et sentimentale, du désir de l'être et non seulement du corps, elle ne reste qu'une rencontre physique et sexuelle et ce n'est pas ce que communément on appelle de l'amour et je n'ai rien contre. Sauf que ces plaignants du manque d'amour véritable et qui ne savent pas comment le trouver viennent consulter pour... avoir des conseils. </span></span></div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;"><span style="font-style: normal;"> </span></span> </div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;"><span style="font-style: normal;">Hier, je revoyais l'un de mes patients sauvé in extremis il y a quelques jours d'une tentative de suicide parce que, disait-il, </span><i>Elle [l'avait] laissé tomber</i><span style="font-style: normal;">. / </span><i>Vous vous connaissiez depuis longtemps,</i><span style="font-style: normal;"> lui ai-je demandé. / </span><i>Depuis une semaine. </i><span style="font-style: normal;"> </span></span> </div><div align="LEFT" style="font-weight: normal;"><br />
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</div>Psybloghttp://www.blogger.com/profile/16370022638302850059noreply@blogger.com12tag:blogger.com,1999:blog-2863612814079246330.post-88838866991340948802012-02-27T14:28:00.000+01:002012-02-27T14:28:44.739+01:00La magie d'une rencontre.<div align="LEFT" style="font-style: normal; text-decoration: none;"><br />
</div><div align="LEFT" style="font-style: normal; text-decoration: none;"><br />
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</div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal; text-decoration: none;"> <span style="font-size: small;">Je suis allé un jour, un soir, à un concert. Bien grand mot pour dire une représentation d'une petite chorale venant de je ne sais où. Un soir d'envie de sortie.Un soir de mélancolie. Un soir de rien mais de prêt à tout et d'envie de tout. Sans attente aucune cependant.</span></div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal; text-decoration: none;"> <span style="font-size: small;">Au milieu d'une centaine de personnes aussi curieuses que moi, j'étais seul. Seul dans ma vie, seul dans mon cœur, seul dans mon lit. Seul quoi !</span></div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal; text-decoration: none;"> <span style="font-size: small;">"Ils" ont commencé à chanter. "Elles", surtout ! Et "Elle" encore plus. Elle, que je ne connaissais pas, que je n'avais jamais vue, dont je ne savais rien, mais qui a attiré mon regard tout au long de la soirée. A vrai dire et bien qu’appréciant la totalité de la prestation de cette chorale, je n'ai vu entendu, senti, écouté, vibré que pour, elle. Sans explication autre que celle que mon regard sur elle.</span></div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal; text-decoration: none;"> <br />
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</div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal; text-decoration: none;"> <span style="font-size: small;">A la fin de cette prestation chorale, j'ai cherché à la voir, à la rencontrer, à lui parler. Muni d'un pass spécial pas VIP mais de simple engouement, j'ai réussi à la rencontrer dans sa loge, enfin, dans la salle réservée aux choristes. Et je lui ai dit <i>Je n'ai vu que vous, je n'ai entendu que vous, vous avez enchanté ma soirée. Merci.</i></span></div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal; text-decoration: none;"> <span style="font-size: small;">Nous ne nous sommes jamais revu. Mais je repense parfois à cette femme de cette soirée-là. Elle m'a replacé (pour qui pourquoi ?) sur le chemin de la vie.</span></div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal; text-decoration: none;"><br />
</div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal; text-decoration: none;"> <span style="font-size: small;">C'était le 3 octobre 1992. C'est à partir de ce jour-là que j'ai décidé d'être heureux.</span></div>Psybloghttp://www.blogger.com/profile/16370022638302850059noreply@blogger.com15tag:blogger.com,1999:blog-2863612814079246330.post-74021926639331207872012-02-26T14:44:00.000+01:002012-02-26T14:44:03.034+01:00Bienveillance amoureuse<div align="LEFT" style="font-style: normal; text-decoration: none;"><br />
</div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal; text-decoration: none;"> <span style="font-size: small;">Je suis toujours surpris, au hasard de mes rencontres professionnelles mais aussi personnelles, de constater combien les partenaires amoureux / partenaires de vie sont parfois si peu bienveillants l'un envers l'autre. Peut-être cela heurte-t-il simplement la représentation que j'ai de la relation amoureuse mais je ne pense pas que ce soit seulement cela.</span></div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal; text-decoration: none;"> <span style="font-size: small;"><i>A priori</i>, et je dis bien <i>a priori</i>, la relation amoureuse, conjugale, d'accompagnement, la relation avec celui ou celle avec qui l'on vit (que je vais nommer "la relation de vie" pour faire simple) est une relation de bienveillance de chacun des partenaires envers l'autre. J'allais dire que c'est son principe-même. Enfin presque. Sans doute. Du moins la représentation consensuelle que l'on a du couple amoureux sous nos contrées est-elle celle-là : Les partenaires de vie sont ou doivent être bienveillants l'un envers l'autre.</span></div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal; text-decoration: none;"> <span style="font-size: small;">Aussi suis-je à la fois étonné voire peiné lorsque le couple donne à voir autre chose de sa relation, quelque chose qui peut ressembler à de l’inattention l'un envers l'autre, de l'incompréhension, de l'agacement, voire de la méchanceté. Oui, jusqu'à la maltraitance mais là n'est pas mon sujet. </span> </div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal; text-decoration: none;"> <span style="font-size: small;">La malveillance, non seulement absence de bienveillance mais bien son contraire, n'est cependant pas mon sujet non plus. Je veux seulement parler de cette absence de bienveillance rencontrée ici ou là chez des couples de nos connaissances (ou pas.... Il n'y a qu'à arpenter les allées d'un supermarché un samedi après-midi). </span> </div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal; text-decoration: none;"> <span style="font-size: small;">De quelle manière parlons-nous à l'autre ? De quelle manière l'écoutons-nous ou pas ? Quelle est l'attention que nous lui portons ? Non non, je ne fais pas référence au monde des bisounours où tout le monde serait beau tout le monde il serait gentil, mais à ce monde bien réel dans lequel nous vivons et que certains couples (et donc partenaires de vie) s'emploient comme à montrer aux autres qu'il est tout sauf beau. On pourrait faire référence aux séquences au demeurant parfois croustillantes de ces "Scènes de ménage" sur la 6 chaque soir : Quelle est la considération que nous accordons à l'autre, à ces paroles, à ses désirs ?</span></div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal; text-decoration: none;"> <span style="font-size: small;">Que la vie d'un couple soit émaillée d'incompréhensions, de flottements, voire d'éloignements est une chose somme toute assez banale, mais qu'elle soit et j'allais dire "ne soit" qu'agacements et titillements n'est pas un signe de bonne santé amoureuse. Et parfois cela est ainsi dès le début du couple, ce que j'ai par ailleurs le don de "sentir"... Je m'amuse -enfin, façon de parler- parfois à donner une durée de vie aux couples que je rencontre (hors professionnellement). Heureusement je me trompe souvent sur la durée, mais pas souvent sur la santé du couple en question. Et l'un des éléments sur lesquels je fonde ma perception est justement la présence ou non de cette fameuse "bienveillance" des partenaires l'un envers l'autre. <i>Comment se parlent-ils ?</i> en est la principale composante. Je suis en effet sidéré par la manière dont certains partenaires se parlent. Se parlent ? Enfin ! s'interpellent, se hurlent ou s'aboient, s'invectivent, se crient ou seulement ne s'écoutent pas...</span></div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal; text-decoration: none;"> <span style="font-size: small;">Je ne sais pas si c'est la "bonne entente" entre partenaires qui amène la bienveillance entre eux, ou si c'est la bienveillance dont ils sont capables l'un envers l'autre qui amène la bonne entente (Encore que je suis convaincu qu'on peut faire montre de bienveillance même lorsqu'on ne s'entend plus... Non non, je ne joue pas sur les mots). Je pense peut-être seulement que la bienveillance est une qualité intrinsèque de la personne, de certaines personnes, un quelque chose qui lui appartient là tout au fond d'elle, et que la bienveillance amoureuse n'est qu'une "branche" de la bienveillance générique. De là à dire que la personne bienveillante l'est toute entière, de manière générale et avec tous ou qu'elle n'est pas, je n'en suis pas loin. Mais peut-être m'avancerais-je là dans des conclusions bien hâtives. Et pourtant !</span></div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal; text-decoration: none;"><br />
</div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal; text-decoration: none;"><br />
</div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal; text-decoration: none;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEglzHDaAEctOO4zYVJf0eg9oKlgh4dwzzesWEuLwew3IkoUwbrIH7BIkv7REEwJ0GAsecKAWb4X-qzSi90KWMYwToqRR6gFzGphYhNETeAuhRnBo9tLhT2uirYCjBwGSZ3oKvoteimOXIV5/s1600/T'en+fais+pas,+je+t%27accompagne+%21.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEglzHDaAEctOO4zYVJf0eg9oKlgh4dwzzesWEuLwew3IkoUwbrIH7BIkv7REEwJ0GAsecKAWb4X-qzSi90KWMYwToqRR6gFzGphYhNETeAuhRnBo9tLhT2uirYCjBwGSZ3oKvoteimOXIV5/s320/T'en+fais+pas,+je+t%27accompagne+%21.jpg" width="320" /></a></div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal; text-decoration: none;"><span style="font-size: small;"> "T'en fais pas, je t'accompagne"</span></div>Psybloghttp://www.blogger.com/profile/16370022638302850059noreply@blogger.com412tag:blogger.com,1999:blog-2863612814079246330.post-33925464210048690272012-02-23T16:26:00.000+01:002012-02-23T16:26:09.680+01:00Changer de vie.<div align="LEFT"><br />
</div><div align="LEFT"><br />
<br />
</div><div align="LEFT" style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Le médecin a dit un jour à mon père : <i>Monsieur Psyblog </i><span style="font-style: normal;">(Oui, mon papa porte le même nom que moi)</span><i>, si vous ne changez pas de vie maintenant, dans six mois vous êtes mort.</i><span style="font-style: normal;"> J'avais une quinzaine d'années, mon père une bonne quarantaine. Il en a aujourd'hui 80 et a donc, du moins momentanément écouté son médecin : Il s'est acheté un bateau, en a fait un loisir-sport jusqu'au plus grandes compétitions nationales, nous entrainant au passage, mon frère et moi, dans le sillon des compétitions dominicales les plus prestigieuses de l'hexagone (enfin, moi j'ai abandonné très vite, je n'aimais pas les compétitions ; mon petit frère, quant à lui, a continué, fréquentant les Desjoyaux et autres Le Cam qui écument encore les mers du globe). Mon père avait donc changé de vie, délaissant au passage quelque peu la vie familiale mais bon !</span></span></div><div align="LEFT" style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;"><span style="font-style: normal;">Hier après-midi, après un x </span><sup><span style="font-style: normal;">ième</span></sup><span style="font-style: normal;"> examen suite à mon accident oculaire de la semaine dernière et à l'opération qui s'en est suivie, le chirurgien a été clair, et du moins ai-je compris la clarté de son discours : </span><i>Monsieur Psyblog </i><span style="font-style: normal;">(Oui, je porte le même nom que mon père)</span><i>, si vous ne changez pas de vie, vous êtes mort. En plus clair, la rupture d'anévrisme dont vous avez été victime</i><span style="font-style: normal;"> (et sujet) </span><i>aurait pu et ça aurait été bien plus grave, être localisée dans le cerveau et non pas dans l’œil... Je ne vous fais pas de dessin, vous savez ce que cela signifie.</i></span></div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Si médicalement parlant mes connaissances ne me permettent pas de dire que les vaisseaux de mon cerveau sont aussi abimés que ceux de mon œil (examens à venir, bien entendu), j'ai quand même compris que les ruptures d'anévrisme oculaires étaient une alerte, et une alerte sérieuse quant à ma santé et à ma vie future. En clair : Il faut que je prenne soin de moi si je veux vivre en bonne santé et ne pas un jour prochain me retrouver légumineux après un AVC.</span></div><div align="LEFT" style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;"><span style="font-style: normal;">Et alors tombe la sanction la plus terrible (enfin, terrible ça suffit) pour un fumeur de longue date : </span><i>Je vous donne quinze jours pour arrêter dé-fi-ni-ti-ve-ment de fumer.</i></span></div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Les non-addicts à la clope (mais on peut faire le parallèle avec l'alcool et toutes les drogues) ne comprendront peut-être pas mais tant pis. Tous les addicts à quelque chose savent bien de quoi je parle. Quinze jours ! Quinze jours pour peut-être se sauver d'un probable AVC. Probable. Pas certain mais probable si...</span></div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Ma compagne et moi-même sommes sortis de la consultation. J'ai allumé une clope le temps d'aller à la voiture. Et j'ai pris ma décision : J'arrête de fumer le 1<sup>er</sup> mars. Et tant qu'à faire j'arrête et/ou je me "mets" à d'autres choses. Changer de vie pour changer la vie. Parce que faut pas croire : Il va bien falloir remplacer la clope et le co*ca et la confiture et le non-sport par "quelque chose", combler les vides... Une clope entre chaque patient, c'était bien pratico-relaxant. Une pour commencer la journée, une pour la terminer, une pour le café, une pour les moments de blues, une pour les moments de plaisir, une pour... une pour... une encore.... Le changement n'est pas seulement dans le fait d'en tirer une ou pas, c'est aussi réaménager un emploi du temps...</span></div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal;"><br />
<br />
</div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Alors ce matin, rendez-vous pris avec l'ophtalmo (hey, faut bien quand même !), avec mon médecin qui me traite en général bien, "pour un check-up complet" qu'il a dit le chirurgien, ET avec la consultation anti-tabac de l'hopital. ET mise au point d'un régime de restrictions toutes simples : Plus (pas plusse, nanmaioh) de co*ca, peut-être essayer de marcher un peu plus, peut-être même essayer d'aller à la piscine...</span></div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal;"><span style="font-size: small;"> </span> </div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Pffff ! Changer de vie, c'est une vraie galère. J'espère seulement -mais je ne saurai jamais- que je ne vais pas mourir dans un an en bonne santé. Ce serait con de s'être privé pour rien !</span></div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Enfin, comme le dit ma chère et tendre : <i>Déjà tu sentiras plusse bon !</i></span></div>Psybloghttp://www.blogger.com/profile/16370022638302850059noreply@blogger.com23tag:blogger.com,1999:blog-2863612814079246330.post-81109225256979693662012-02-21T14:26:00.000+01:002012-02-21T14:26:26.245+01:00Mon oeil (2) !Voilà....<br />
Je peux à nouveau écrire quelques mots. (Pas trop écrire ni lire, m'a dit le chirurgien)<br />
Opération vendredi dernier donc... Flagada depuis.<br />
Opération réussie puisque je re-vois à nouveau, même si un peu flou, même si je vois de "drôles" de choses (des petites mouches et des reliefs qui n'existent pas mais bon !), même si d'autres examens sont encore à faire pour comprendre pourquoi c'est arrivé et faire en sorte que ça n'arrive plus.<br />
Je fatigue déjà. Merci pour vos gentils petits mots.<br />
Pause, maintenant.<br />
<br />
Allez, en prime... une tite photo prise ce matin dans une librairie : Oui oui, Mon livre est juste à côté de ceux de Christophe André. J'espère qu'un peu de sa gloire rejaillira sur moi (rire !).<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvxiiU_cEZT8J86QzDFhyGkLzbOB9gkMDbx3opeDwjfGviKsN3PGsObI-Rhz3AFk2hvprCR_Nj4jH9WexaBFKVrHRHzBtRayVbdgo8aAflI1yrD5bh27w5xvBIcBHNH6QD60ctW06pEzfp/s1600/2012+f%C3%A9vrier+014.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvxiiU_cEZT8J86QzDFhyGkLzbOB9gkMDbx3opeDwjfGviKsN3PGsObI-Rhz3AFk2hvprCR_Nj4jH9WexaBFKVrHRHzBtRayVbdgo8aAflI1yrD5bh27w5xvBIcBHNH6QD60ctW06pEzfp/s1600/2012+f%C3%A9vrier+014.jpg" /></a></div>Psybloghttp://www.blogger.com/profile/16370022638302850059noreply@blogger.com58tag:blogger.com,1999:blog-2863612814079246330.post-57907769754709460842012-02-16T10:25:00.002+01:002012-02-16T10:25:28.287+01:00Mon oeil !Je rentre en clinique cet après-midi pour une opération de mon oeil gauche devenu subitement quasiment aveugle dimanche soir.<br />
Opération prévue demain matin.<br />
Je serai donc momentanément absent quelques jours.<br />
<br />
A très bientôt j'espèrePsybloghttp://www.blogger.com/profile/16370022638302850059noreply@blogger.com23tag:blogger.com,1999:blog-2863612814079246330.post-87324252506989802692012-02-13T17:36:00.000+01:002012-02-13T17:36:12.794+01:00Pour la Saint Valentin<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmQPsN_E8M8BC7EVOGPyLIuGF7Oc5dpLWHuCmlcXg5WlSGf_oEI59P9a3XElnDz_e-PLr_i577YQbHOQejAErgiYiGO42l2GVBv3UNbnunA_UMcyayziIsxUu1zgV2GnYJVKVybdJhmene/s1600/Faites+l%27amour+pas+les+magasins.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmQPsN_E8M8BC7EVOGPyLIuGF7Oc5dpLWHuCmlcXg5WlSGf_oEI59P9a3XElnDz_e-PLr_i577YQbHOQejAErgiYiGO42l2GVBv3UNbnunA_UMcyayziIsxUu1zgV2GnYJVKVybdJhmene/s1600/Faites+l%27amour+pas+les+magasins.jpg" /></a></div>Psybloghttp://www.blogger.com/profile/16370022638302850059noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-2863612814079246330.post-24643609693311614692012-02-12T18:39:00.000+01:002012-02-12T18:39:50.311+01:00Bienveillance<div align="LEFT"><br />
</div><div align="LEFT"><br />
<br />
</div><div align="LEFT" style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">L'un des "problèmes", dans les relations humaines, c'est que lorsqu'on ne connait pas bien l'autre, lorsque l'on est en phase d’apprentissage de l'autre, c'est justement qu'on ne connait pas l'autre.Et quand bien même on le fréquenterait depuis un long temps, on ne sait jamais vraiment tout de l'autre.</span></div><div align="LEFT" style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Je fréquente suffisamment les forums, msn et autres moyens de communications internet pour m'en apercevoir : Les blagues, les biaiseries (oui, je sais, cher correcteur d'orthographe, tu me dis que ce mot n'existe pas mais je l'emploie quand même) en tous genres, les grincements d'humour, on ne sait pas toujours comment les prendre... Est-ce que "l'autre" blague ou est-ce qu'il est sérieux ? Est-ce qu'il fait preuve d'humour vrai ou pas ? Parfois alors "on" prend la mouche, on vit mal ce que l'autre dit / écrit. Et cela me fait penser :</span></div><div align="LEFT" style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">L'apprentissage de l'autre est une délicatesse qu'on lui doit. Que ce soit dans la vie réelle ou dans la vie internaute. Prendre la peine de penser à ne pas froisser l'autre ou faire en sorte qu'il ne prenne pas notre intervention comme une agression....</span></div><div align="LEFT" style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Entrer en contact avec un autre, c'est tenir compte aussi de l’absence de savoir sur lui et accepter de ne pas savoir, ni ce qui lui fait plaisir, ni ce qui le blesse, de ne pas connaitre (toute) son histoire.</span></div><div align="LEFT"><span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;">Dernièrement sur un forum consacré au couple et à ses problématiques, j'ai été témoin d'une prise de tête malheureuse : L'un des participants, après intervention d'un autre, écrit au premier </span><i><span style="font-weight: normal;">Je m'occuperais bien de ta femme. </span></i><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">C'était de l'humour peut-être, mais le premier intervenant ne l'a pas entendu ainsi : </span></span><i><span style="font-weight: normal;">Tu peux peut-être même pas imaginer ce que je ressens et je t'emmerde. </span></i><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">Quand l'autre l'a traité de "basique" (sous-entendu "Tu n'as pas compris que c'était de l'humour"), le premier s'est véritablement emporté :</span></span><span style="font-weight: normal;"> </span><i><span style="font-weight: normal;">Si tu ne comprends pas que certaines de tes paroles écrites puissent faire du mal (sans même que tu en aies l'intention je te l'accorde même), alors c'est toi qui est basique. </span></i><span style="font-weight: normal;">Je vous laisse deviner la suite...</span></span></div><div align="LEFT"><span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;"><br />
</span></span></div><div align="LEFT" style="font-weight: normal;"> <span style="font-size: small;">L'intelligence relationnelle, c'est aussi savoir que l'on ne sait pas tout à propos de l'autre, et que ce qui peut sembler léger à certains ne l'est pas forcément pour l'autre... </span> </div><div align="LEFT" style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Lorsque l'on rencontre un autre, on ne connait pas son histoire, et même lorsqu'on la connait (mais on ne connait que ce que l'on sait et que l'autre nous en dit) il reste des secrets, des blessures peut-être, des histoires enfouies et non-dites, de ces choses présentes mais parfois non-sues et bien souvent non-dites.</span></div><div align="LEFT" style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Rencontrer un autre, c'est accepter de ne pas tout savoir sur lui (oui, je sais, je me répète) et prendre ses précautions quant à son histoire non-sue. Que ce soit dans la vraie vie physique ou dans la vie internette, il faut alors sans doute prendre des précautions... On ne sait jamais vraiment à qui l'on parle ni ce qu'il a vécu. Alors plutôt que de risquer de le blesser (l'autre)... allons-y doucement. Ce qu'il lit et comprend n'est pas forcément que que nous lui avons dit.</span></div><div align="LEFT" style="font-weight: normal;"><br />
</div><div align="LEFT" style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Peut-être cela s'appelle-t-il de la bienveillance.</span></div>Psybloghttp://www.blogger.com/profile/16370022638302850059noreply@blogger.com12tag:blogger.com,1999:blog-2863612814079246330.post-26315675967262460062012-02-07T21:07:00.000+01:002012-02-07T21:07:27.587+01:00L'homme battu<a href="http://psyblog.blogs.psychologies.com/blog_de_psy/2007/08/lhomme-battu.html"><span style="color: blue;"><span style="text-decoration: none;"><span style="font-weight: normal;"><br />
</span></span></span></a><br />
<strong><span style="color: blue;"><span style="font-weight: normal;">La femme battue fait malheureusement parfois la Une des journaux. Et c'est tant mieux. Non qu'elles soient battues, les femmes, mais qu'on en parle. Une femme meurt tous les trois jours, en France, sous les coups de son mari ou concubin. C'est terrible. Je voudrais bien trouver d'autres mots, je n'y parviens pas. Il n'y a pas d'autres mots pour qualifier ces actes. Horrible ? Inhumain ? Insensé ? </span></span></strong> <br />
<strong><span style="color: blue;"><span style="font-weight: normal;">Les hommes battus ? On en parle moins. On n'en parle pas. Mais ils existent. Certaines statistiques donnent le chiffre effarant de 10%... Oui oui, vous lisez bien, 10% des hommes seraient battus par leurs femmes ou compagnes !</span></span></strong><br />
<strong><span style="color: blue;"><span style="font-weight: normal;">Ce n'est pas une légende, c'est un fait statistique. Mais c'est tellement incroyable... qu'on n'y croit pas !</span></span></strong><br />
<strong><span style="color: blue;"><span style="font-weight: normal;">La violence de la femme à l'égard de «son homme» est surtout psychologique. Physiquement, c'est moins possible, compte tenu des différences générales entre hommes et femmes. Cette violence atteint l'intégrité psychique de l'homme, par des procédés subtils, directs ou indirects. Elle est souvent concentré sur un travail de détricotage et de dénigrements des différents rôles tenus par l'homme aussi bien dans les sphères privées que publiques, rôles qui construisent son identité masculine, du moins celle véhiculée par la société.</span></span></strong><br />
<strong><span style="color: blue;"><span style="font-weight: normal;">La femme violente est une agressive passive, l'agression se jouant le plus souvent dans une négation de l'autre, l'homme, dans son rôle et son statut d'homme, y compris... au lit. La négation de l'homme se joue aussi et parfois surtout dans la négation de la relation physique à lui... Les femmes disposent là d'une arme redoutable !</span></span></strong><br />
<strong><span style="color: blue;"><span style="font-weight: normal;">La femme violente sape la compétence professionnelle de son conjoint : il n'est qu'un bon à rien. Elle sape sa compétence de père : il n'est pas un bon père. Elle seule sait ! Sapage de son rôle d'amant, de son rôle de père, de sa compétence professionnelle, mais aussi de ses relations amicales... </span></span></strong><strong><span style="color: blue;"><i><span style="font-weight: normal;">Mon homme n'est pas un «bon» homme</span></i></span></strong><strong><span style="color: blue;"><span style="font-weight: normal;">.</span></span></strong><br />
<strong><span style="color: blue;"><span style="font-weight: normal;">Bref, la femme prend le pouvoir. </span></span></strong> <br />
<strong><span style="color: blue;"><span style="font-weight: normal;">Si je vous parle de cela ce soir, c'est parce que c'est l'histoire de mon patient de cet après-midi. Sept ans de mariage, et peu à peu l'emprise, la manipulation, les interdictions (de foot, d'amis, de présence auprès des enfants, de... choix du film de ce soir...), la main-mise d'une femme sur toutes -et je dis bien TOUTES- les activités de son mari.</span></span></strong><br />
<strong><span style="color: blue;"><span style="font-weight: normal;">Ce qui l'a décidé à venir me voir aujourd'hui est la porte fermée de sa maison samedi dernier (il y a trois jours) parce qu'il n'était pas rentré à midi et douze minutes (sic), le temps chronométré par madame pour le trajet fin du travail-maison...</span></span></strong><br />
<strong><span style="color: blue;"><span style="font-weight: normal;">Cette femme grignote, a grignoté pendant sept ans les moindres recoins de la vie de son homme, jusqu'à en faire son objet... La gifle monumentale qu'il a reçue samedi à midi-et-quatorze minutes -et à propos de laquelle le médecin lui accorde 5 jours d'arrêt de travail- est le déclencheur chez lui d'un NON impossible à dire, mais qu'il espère pouvoir dire très vite... avec l'aide du psy que je suis.</span></span></strong><br />
<strong><span style="color: blue;"><span style="font-weight: normal;">La honte, l'impuissance, la peur du ridicule (Franchement, vous imaginez un homme se présenter à la gendarmerie pour dire </span></span></strong><strong><span style="color: blue;"><i><span style="font-weight: normal;">Ma femme me bat</span></i></span></strong><strong><span style="color: blue;"><span style="font-weight: normal;"> ?) font que de nombreux hommes ne disent jamais rien de leur calvaire. Et comment «prouver» ? L'arme est plus psychologique que physique. Le harcèlement est plus difficile à prouver que les coups.</span></span></strong><br />
<strong><span style="color: blue;"><span style="font-weight: normal;">L'homme battu, ce n'est pas une légende... C'est de la réalité cachée, voire insoupçonnée... donc cachée. Mais ça existe... Ca existe dans l'ombre, dans l'intimité des chaumières et des lits. Et les hommes, dans leur grande majorité, ne peuvent tellement pas le reconnaitre qu'ils ne le disent pas, qu'ils se taisent...</span></span></strong><br />
<strong><span style="color: blue;"><span style="font-weight: normal;">Bon, je sens déjà les attaques -ou les défenses-... «Oui mais les femmes sont plus battues, oui mais les hommes sont plus agresseurs.....» Oui, Ok, c'est vrai... </span></span></strong> <br />
<strong><span style="color: blue;"><span style="font-weight: normal;">Ce que je défends là est la stricte interdiction et la bêtise, connerie, inefficacité... d'agresser l'autre, qu'il soit femme, homme, juif, noir, enfant, vieux, jaune, petit, bleu, malade, grand, boutonneux, unijambiste ou muet... </span></span></strong> <br />
<strong><span style="color: blue;"><span style="font-weight: normal;">Ce que je défends, c'est le respect de l'être humain, quel qu'il soit, quel que soit son sexe, sa couleur, sa religion, ses croyances, ses habitudes, son éducation, ses peurs, ses envies, ses pensées...</span></span></strong><br />
<strong><span style="color: blue;"><span style="font-weight: normal;">Il est interdit d'humilier un autre, d'en faire son objet, de le nier en tant que sujet... </span></span></strong> <br />
<strong><span style="color: blue;"><span style="font-weight: normal;">Ce que je défends pas, ce sont les comportements : La souffrance, le malheur, le désir, la soif de pouvoir, la pauvreté, la frustration... ne sont et ne seront jamais pour moi des excuses à l'agression. Même si ce sont des explications...</span></span></strong><br />
<br />
<br />
<br />
<strong><span style="color: blue;"><span style="font-weight: normal;">Tout ça à cause d'un homme venu me voir aujourd'hui parce que sa femme n'a pas supporté deux minutes de retard ! ! ! </span></span></strong>Psybloghttp://www.blogger.com/profile/16370022638302850059noreply@blogger.com26tag:blogger.com,1999:blog-2863612814079246330.post-66886599444926241282012-02-06T16:03:00.000+01:002012-02-06T16:03:51.147+01:00Il ne met pas ses chaussettes sales dans le panier à linge.<h6 align="LEFT" class="western"><br />
</h6><div align="LEFT"><br />
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</div><div align="LEFT" style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Les motifs exprimés d'une consultation sont parfois bien... étranges ou bien légers (?).</span></div><div align="LEFT" style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Ainsi dernièrement ai-je reçu une jeune femme venant consulter au nom du couple (<i>Je viens en éclaireur pour une thérapie de couple) parce qu'il ne veut rien faire lorsqu'il est là et surtout il ne met jamais ses chaussettes sales dans le panier à linge. Lorsqu'il est là, il ne fait rien, il me regarde, il regarde la télé, il ne lui vient même pas à l'idée de faire quelque chose pour la maison, tenez, par exemple, il ne fait jamais la lessive, jamais... oh et puis ça m'énerve, il ne met jamais ses chaussettes sales dans le panier à linge.</i></span></div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Vous l'avez compris, l'histoire des chaussettes sales qui trainent, pour autant qu'elle soit vraie, n'est qu'une partie émergée de l'iceberg. C'est gênant, c'est chiant, ça ne rend pas la vie agréable, mais surtout ça cristallise tout ce qui ne va pas dans ce couple : Le sentiment que madame a de TOUT faire, celui qu'elle a que son homme est posé là, qu'il profite d'elle et qu'il ne la respecte pas, le sentiment qu'il s'en fiche, qu'elle sert de bonne, de cuisinière, de p.... et j'en passe. Bref... partie émergée d'un sentiment d'inutilité et de non-amour alors que son propos se termine par ces mots : <i>En fait il ne m'aime pas.</i></span></div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">En dix ans, pas une fleur, pas un compliment, pas un <i>Je t'aime</i>, comme s'il suffisait qu'il travaille et ramène l'argent à la maison pour qu'elle soit en sécurité affective.</span></div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal;"><br />
<br />
</div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Mais bon, ce n'est pas de ce couple en particulier dont je voulais parler -bien qu'il y en aurait des choses à dire-, mais des motifs premiers de consultation, vous savez, ces premières paroles que l'on dit au psy pour "expliquer" pourquoi on vient consulter. Souvent le patient ne se "déshabille" pas le cœur et l'esprit la première fois et d'ailleurs il vient pour que le psy l'y aide. Chaque patient introduit le motif de sa consultation à sa manière, et si parfois certains y vont tout de go en disant <i>Je picole et je n'en peux plus ; Ma mère est décédée et je n'arrive plus à vivre </i>ou C<i>omment savoir si je l'aime ?</i>, d'autres introduisent leur problématique par des biais bien différents: <i>Mon fils</i> [de 23 ans] <i>ne veut pas que je rentre dans sa chambre – Mon fils ne </i><i><u>peut</u></i><i><span style="text-decoration: none;"> pas manger autre chose que de la nourriture rouge – Je ne </span></i><i><u>peux</u></i><i><span style="text-decoration: none;"> pas rouler sur une autoroute – Mon fils a pissé sur un policier (sic) ... </span></i><span style="text-decoration: none;">Ce jour-là ce fut </span><i><span style="text-decoration: none;">Il ne met pas ses chaussettes dans le panier à linge.</span></i></span></div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal;"><span style="font-size: small;"><span style="text-decoration: none;">Bien entendu le motif "réel" de la consultation n'est pas celui-là. Bien entendu qu'il est parfois difficile de dire au psy ce qui véritablement nous tracasse. Et bien entendu aussi que le patient "tourne" parfois autour du pot, et peut même le faire pendant...longtemps, comme ce jeune homme qui, venu consulter pour "timidité maladive" (premier motif avancé par lui), a mis plusieurs mois à me dire qu'il souffrait de son homosexualité et du silence dans lequel il s'était lui-même enfermé.</span></span></div><div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal;"><span style="font-size: small;"><span style="text-decoration: none;">Cela fait partie du jeu -et du Je- que de tourner autour du pot. Dans le réel, parce que ce n'est pas facile de dire les choses, et dans la symbolique parce que celle-ci nous échappe le plus souvent, sans compter la difficulté que l'on a tous à se regarder en face. Il est effectivement bien plus facile de se dire que nos problèmes de couple proviennent de l'autre qui ne met pas ses chaussettes dans le panier à linge que de se dire que l'amour s'est terni... voire qu'on y est peut-être pour quelque chose, ce que cette femme "avouera" quelques séances plus tard : </span><i><span style="text-decoration: none;">J'ai rencontré un autre homme et je ne sais que faire.</span></i></span></div>Psybloghttp://www.blogger.com/profile/16370022638302850059noreply@blogger.com19tag:blogger.com,1999:blog-2863612814079246330.post-10324305329355315882012-02-03T22:06:00.000+01:002012-02-03T22:06:58.041+01:0055 ans !<div align="JUSTIFY"><br />
</div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">55 n'est assurément pas un nombre calligraphiquement très rond. Mais ça en est un symboliquement. Et voilà que j'y suis. 55 ans aujourd'hui !</span></div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Je ne crois pas avoir imaginé, petit, que "j'arriverais" à cet âge-là. A trente ans encore j'imaginais ma vie bien plus courte, comme si j'avais une espèce de conscience que ma vie serait courte, enfin, même pas cinquante ans. Vous savez (enfin, les moins de vingt ans non), lorsque en 1967 (j'avais dix ans) on pensait et parlait "an 2000", c'était magique, ça semblait tellement loin, et puis l'an 2000 faisait rêver, comme si en cette année-là il allait se passer des choses incroyables et impensables. Le journal Ouest-France avait même publié, en ??? 1970 ? un "catalogue" des choses que l'on verrait en l'an 2000... Nous volerions comme des oiseaux, on guérirait tous les cancers, on voyagerait peut-être à 10 000 km/h dans des avions sans ailes, etc etc... On a vu... L'an 2000 n'a rien changé et ma vie a continué comme avant (même si des technologies comme internet ont changé bien des choses).</span></div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Et nous sommes en 2012. Et j'ai 55 ans. Et bien que né d'un grand-père décédé à 104 ans, je le suis aussi, né, d'une maman décédée à 78 ans alors qu'elle avait, comme disait le cardiologue, un coeur de 20 ans, je me suis toujours dis que je mourrai jeune. Eh non !, je suis toujours là.</span></div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Alors... petits problèmes de santé... On a changé quelques pièces défectueuses... Peut-être y en aura-t-il d'autres à changer encore ? On, enfin, JE verrais... Et puis il parait que les personnes mariées vivent plus longtemps que les personnes seules. Ouf ! Me suis marié il y a un an et demi, j'ai dû en prendre pour 20 ans de plus. Tant mieux. </span> </div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Ce que je sais, c'est la fatigue parfois, la lassitude, mais mes 55, ma foi, je les porte bien et je suis bien dans ma vie.</span></div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal;"><br />
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</div><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Difficile de s'imaginer "plus vieux". C'est une question que je pose parfois à mes jeunes patients : <i>Comment t'imagines-tu dans dix ans ? </i><span style="font-style: normal;">La question est souvent incongrue, et pourtant la capacité de "s'imaginer" dans dix ans est éminemment importante. Parce qu'elle pousse à grandir, parce qu'elle qualifie aussi la capacité à se projeter dans l'avenir, à se fixer ou au moins à penser des objectifs. Et l'on sait bien qu'avoir un ou des objectifs est bon pour la santé, et que le seul objectif "d'attendre" n'est pas un bon moteur pour vivre.</span></span></div><div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Lorsque j'ai commencé mon boulot de psy, lorsque j'allais dans les écoles avec ma petite malette de tests, je n'imaginais pas un seul instant qu'à cinquante ans je puisse encore le faire, ou plutôt j'imaginais qu'à 50 ans je serais absolument incapable de le faire. Je me sentais ridicule à l'avance. Je ne vais plus dans les écoles avec ma petite mallette, mais je vais dans les crèches, les écoles, les garderies... sans ma mallette mais avec mon cartable... et je ne me sens pas ridicule.</span></div><div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Peut-être y a-t-il des métiers qui se bonifient avec l'âge ? A 55 ans je suis plus tranquille qu'à 30, plus posé, plus tendre et plus philosophe peut-être. J'aurais été couvreur j'aurais sans doute été plus incapable de monter sur les toits, vieillerie oblige, mais s'assoir dans un fauteuil pour écouter et dire n'est pas un travail très physique. Alors je continue. Un vieux psy est peut-être aussi plus "savant" de la vie...</span></div><div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Bon, je ne vais pas vous bassiner davantage avec mes 55 ans. Mais à tous ceux dont c'est l'anniversaire aujourd'hui, je souhaite un joyeux anniversaire.</span></div>Psybloghttp://www.blogger.com/profile/16370022638302850059noreply@blogger.com24tag:blogger.com,1999:blog-2863612814079246330.post-18386125278174481832012-02-02T14:11:00.001+01:002012-02-02T14:32:44.180+01:00Pour faire -peut-être un peu- bouger les choses<span class="spip_document_471 spip_documents spip_documents_center"><img alt="" height="65" src="http://www.fesj.org/local/cache-vignettes/L163xH65/sfsa-95a0a.png" style="height: 65px; width: 163px;" width="163" /></span><br />
<div style="margin-top: 20px; text-align: center;">> <span class="spip_document_470 spip_documents spip_documents_center"><img alt="" height="98" src="http://www.fesj.org/local/cache-vignettes/L180xH98/fesj-f62d3.jpg" style="height: 98px; width: 180px;" width="180" /></span></div><div style="margin-top: 20px; text-align: center;">> <span class="spip_document_469 spip_documents spip_documents_center"><img alt="" height="70" src="http://www.fesj.org/local/cache-vignettes/L133xH70/afpssu-111c7.jpg" style="height: 70px; width: 133px;" width="133" /></span></div><div style="margin-top: 20px; text-align: center;">> <span class="spip_document_468 spip_documents spip_documents_center"><img alt="" height="122" src="http://www.fesj.org/local/cache-vignettes/L110xH122/an_point_ecoute-da3ba.jpg" style="height: 122px; width: 110px;" width="110" /></span></div><div style="margin-top: 20px; text-align: center;">> <span class="spip_document_467 spip_documents spip_documents_center"><img alt="" height="46" src="http://www.fesj.org/local/cache-vignettes/L151xH46/sf_pediatrie-b5c0b.jpg" style="height: 46px; width: 151px;" width="151" /></span></div><div style="margin-top: 20px; text-align: center;">> <span class="spip_document_466 spip_documents spip_documents_center"><img alt="" height="83" src="http://www.fesj.org/local/cache-vignettes/L102xH83/sfsp-5beb5.jpg" style="height: 83px; width: 102px;" width="102" /></span></div><div style="margin-top: 20px; text-align: center;">> <span class="spip_document_465 spip_documents spip_documents_center"><img alt="" height="70" src="http://www.fesj.org/local/cache-vignettes/L96xH70/afpa-3caf2.jpg" style="height: 70px; width: 96px;" width="96" /></span></div><h3 style="margin: 0px; text-align: left;">COMMUNIQUE DE PRESSE</h3><h3 style="font-size: 1.3em; margin: 0px; text-align: center;">« Manifeste pour une politique de santé en faveur des jeunes »</h3><div style="text-align: right;">> Le 31 janvier 2012</div>> Depuis février 2011, la Société Française pour la Santé de l’Adolescent, la Fédération des Espaces Santé Jeunes, l’Association Nationale des Points Accueil-Ecoute Jeunes, l’Association Française de Promotion de la Santé Scolaire et Universitaire, l’Association Française de Pédiatrie Ambulatoire, la Commission Adolescent de la Société Française de Pédiatrie, la Société Française de Santé Publique et, se mobilisent afin que la santé des jeunes devienne une priorité pour les politiques publiques.<br />
> En effet, malgré les avancées importantes dans ce domaine depuis 3 décennies, aujourd’hui <b>les pouvoirs publics diminuent les ressources, la prévention demeure le parent pauvre et la prise en charge des adolescents et des jeunes adultes est morcelée</b>. <br />
> L’éparpillement des mesures ciblées vers des risques ou des populations particulières est à l’opposé du travail d’accompagnement global promu par les acteurs de terrain.<br />
> C’est pourquoi, nos organisations ont décidé d’interpeller les responsables politiques sur les régressions alarmantes constatées dans le domaine de la santé des jeunes, et particulièrement ceux en grande fragilité physique, psychique et sociale.<br />
> Aujourd’hui, c’est le message que les 1200 signataires de l’appel souhaitent faire entendre, leur volonté commune de défendre une<b> politique de santé ambitieuse pour les jeunes</b>, qui assure un continuum d’accueil et d’accompagnement, de la prévention aux soins, des milieux de vie des jeunes aux structures spécialisées.<br />
> Le manifeste vous sera présenté lors d’une conférence de presse qui se tiendra le :<br />
<h3 style="text-align: center;">Jeudi 9 février à 10h à Hôtel de Ville de Paris <br />
> Salle de Conférence, 5 rue de Lobau, Paris 4e</h3><div style="text-align: center;">> <a class="spip_out" href="http://www.fesj.org/IMG/pdf/manifeste_sante_jeunes_vf310112.pdf" target="_blank">Manifeste pour une politique de santé en faveur des jeunes</a></div><div style="text-align: center;">> <a class="spip_out" href="http://www.fesj.org/IMG/pdf/communique_de_presse_sante_des_jeunes_vf310112.pdf" target="_blank">Communiqué de presse</a></div><div style="font-size: 0.9em; margin-top: 20px; text-align: center;">> Contact Presse : Christophe Alluis - <span class="contextEntry" id="christophe.alluis@fesj.org_body">christophe.alluis@fesj.org</span> - 06 03 31 35 18 - 04 91 13 71 89 </div>Psybloghttp://www.blogger.com/profile/16370022638302850059noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-2863612814079246330.post-85962275081430708472012-01-31T00:40:00.001+01:002012-01-31T13:13:08.403+01:00SASQuand on va visiter quelqu'un en prison, il y a le sas. Le sas ? LES sas. Vous savez, ces endroits entre deux, ces endroits où vous n'êtes nulle part, sinon entre deux quelque part. <br />
Premier sas : La salle d'attente. Je veux dire "la salle d'attente pour être en droit d'attendre". Tu es là, avec plein d'autres qui attendent. Faut pas arriver en retard. Surtout pas. Parce que si t'arrives en retard c'est trop tard. Alors t'arrives un quart d'heure en avance. Et tu attends.<br />
Tu attends que les agents de la pénitentiaire arrivent. Et tu fais la queue. Pour présenter ta carte d'identité et t'entendre dire un chiffre, un numéro, celui de la petite pièce où tu vas rencontrer celui ou celle à qui tu viens rendre visite.<br />
Ensuite tu passes dans le vrai sas, celui qui est fermé à double tour côté rue et liberté, et côté prison proprement dite. 20 ou 30 personnes dans un tout petit espace. On dit un nom. Si c'est le tien, tu y vas. Si c'est pas le tien tu attends qu'on dise le tien. Quand le nom est dit et que c'est le tien, tu enlèves tes blouson, sac, chaussure, ceinture et tu mets le tout dans une machine qui t'avale tout ça et qui te scanne le tout que si ça sonne tu peux pas passer le scanner à ton tour mais en général ça sonne pas alors tu passes et tu récupères de l'autre côté tout ce que tu as laissé dans la machine.<br />
Et nous voilà tous très serrés de l'autre côté de la pièce, autre sas de compression. C'est alors que si tu en as tu déposes le sac de vêtements que tu amènes à celui que tu viens visiter. Et tu attends.<br />
La porte s'ouvre, avec un doux bruit de déclenchement électrique. Et tu te retrouves dans une cour. 20 mètres à parcourir, parfois sous la pluie mais que 20 mètres quand même. Et tu attends. Quoi ? Que le gardien, enfin, l'agent de la pénitentiaire rejoigne le groupe. La porte s'ouvre sur le cinquième sas. Alors tu entres dans une petite pièce toute en longueur. Avec, dans un coin, protégé par de grosses vitres que je suppose blindées, un agent entouré de dizaines d'écrans et de dizaines de talkies que tu peux toi-même regarder les écrans avec vue sur "l'extérieur".<br />
Et tu attends. Et tu entres finalement dans "la prison". Autre petite cour. En fait tu es dans le no man's land, dans le entre deux, entre l'enceinte extérieure et celle intérieure. Pour la première fois tu vois des barbelés, des barbelés très sophistiqués, comme des lames de rasoirs serties sur des fils de fer en rouleau. Tu aperçois au loin deux miradors. Tu te dis qu'en cas de connerie ils doivent pouvoir te descendre au moindre clignement d’œil. Et tu attends encore. <br />
Et tu entres dans une autre salle. Deux tableaux naïfs au mur. Quelques rappels sur du papier défraichi. Du genre <i>Ne pas apporter aux détenus de boissons alcoolisées,</i> du genre que si quelqu'un veut t'aider et se réclame du "Chemin du bonheur" (non <a href="http://lechemindubonheur.over-blog.com/">Joelle</a> je sais que c'est pas toi) c'est l'église de scientologie qui cherche à te recruter, du genre qu'<i>il ne faut pas cracher par terre et bien se laver les mains pour ne pas transmettre des maladies.</i>... Du genre.<br />
Et là tu as tout le temps de lire. Tu as tout le temps d'attendre. Parce que, à moins de faire partie du premier groupe de visiteurs, tu attends... Tu attends que les détenus visités avant celui que tu vas visiter soient fouillés, des fois que malgré les multiples sas ils aient pu recevoir de leur visiteur un quelque chose d'interdit. Alors pendant que tu attends, les visiteurs d'avant attendent aussi. De l'autre côté de la vitre qui nous sépare dans la même pièce. <br />
Une fois que les détenus visités avant ont tous été fouillé ("au corps", comme on dit et que j'imagine à peine ce que c'est, même si je sais qu'ils doivent entièrement se déshabiller), leurs visiteurs se voient libérés... dans la même salle que les visiteurs dont tu fais partie. Hooo... pas en même temps. Il a fallu avant que les portes s'ouvrent vers nos visités à nous et que la porte vers le "patio" se referme. Le patio, c'est un petit jardin de... 20 mètres carrés, avec des arbres et des buissons et des cannettes de bière et des détritus que tu te demandes comment ils sont arrivés là... Le patio donc, est au centre d'un couloir d'une vingtaine de cabines où tu vas enfin pouvoir rencontrer celui que tu es venu visiter.<br />
Là tu entres dans la cabine du numéro qu'on t'a donné lorsque tu as remis ta carte d'identité dans le premier sas, pardon, le deuxième. La première fois, lors de ta première visite, tu es tellement stressé que tu as oublié ton numéro mais bon, les agents sont là, aimables pour te le re-donner.<br />
Et enfin, enfin après une demie-heure/ ¾ d'heure d'attente et de passage de porte et de passage et sas et d'angoisse si tu es claustro... tu rencontres enfin celui que tu es venu voir, celui que tu aimes, celui qui est là, enfermé.<br />
9 mètres carrés. Une table. Trois chaises. La lumière extérieure venant du hublot de toit. Un peu de vie à travers des peintures, des dessins sur les murs et quelques graffitis d'enfant ou d'épouses désireuses de laisser une trace... et deux hublots, l'un donnant sur l'intérieur de la prison proprement dite, l'autre sur le "patio".<br />
Et une demie-heure pour dire ta peine, la sienne, la vie, les regrets, l'affection, l'amour, les larmes, la colère, ... et bien d'autres choses encore qui te semblent ridicules une fois que tu es sorti de là.<br />
<br />
Et le détenu ressort. Et tu attends. Et tu passes dans le patio. Et tu te retrouves dans la dernière salle, séparé de ceux qui vont à leur tout visiter leur amour, leur fils, leur papa, leur copain... et tu attends... Tu attends ce que tu sais seulement quand tu y es : Que chaque détenu ait été fouillé et "blanchi"... Alors seulement tu peux sortir dans la petite cour / no man's land avec les barbelés en forme de rasoir. Les uns rient, d'autres sont graves, baissent la tête ou regardent le ciel. Souvent gris le ciel, même si objectivement bleu. Les enfants continuent à jouer. Ça fait sourire les adultes. Heureusement qu'ils sont là, les enfants !<br />
Et tu te retrouves dans la petite cour. Tu ne sais pas qui est emprisonné là... Il y a des grilles, des visages aux fenêtres derrières les grilles. Des visages de jeunes garçons, ai-je pu constater souvent. Tu entres assez rapidement dans le dernier sas. On te rends ta carte d'identité, tu prends éventuellement le sac de vêtement à laver que ton détenu visité t'a laissé... et tu attends. Tu attends que chacun ait récupéré sa carte, ses vêtements, éventuellement les choses qu'il n'avait pas le droit d'amener dans l'enceinte de la prison et ... tu sors. L'air. L'air libre. La liberté. <br />
Tu vas à nouveau dans le premier sas récupérer ce que tu as laissé dans les casiers (cigarettes, clefs de voiture, téléphone...) et zou... tu files... tu files rejoindre ta voiture en te disant que c'est un mauvais rêve. Tu viens de passer trois heures hors du temps pour une demie-heure avec celui que tu aimes... et tu reprends ta voiture. Tu regardes le soleil ou les nuages ou les arbres comme si tu les découvrais pour la première fois, tu t'allumes une clope en te disant que même si t'en allumes cinq d'un coup personne te dira rien, tu vas au Casto ou au Casino ou dans n'importe quel magasin du coin et tu achètes une connerie en prenant conscience que tu as le droit de le faire, tu vas t'acheter un sandwich parce que tu en as envie même si t'as pas faim... et en regardant le mur de la prison, tu te dis que tu ne supporterais pas d'y passer ne serait-ce qu'une semaine.<br />
Et alors tu as envie de vivre. Et tu te dis que la vie, vaut mieux en prendre soin. Et tu te prends à penser que celui que tu viens de visiter est décidément un pauvre con. Et tu te prends même à penser que même ceux que tu aimes tu peux les traiter de cons. "Petit" peut-être mais con quand même ! Et tu te prends à penser que même si tu sais la nécessité de l'incarcération des hors-la-loi, quand elle concerne l'un de tes enfants, ça te fait mal...<br />
Pour voir et parler avec mon garçon, je dois et il doit accepter que j'en passe matériellement 9, de sas ! Et 9 pour le retour ! Et vendredi dernier, comme pour la première fois, cela m'est apparu insupportable, insurmontable. Au point que je ne sache pas ce jour si je serai capable d'y aller à nouveau. Même si je sais je j'y retournerai. Parce que c'est mon fils et qu'il est certainement plus en souffrance que moi et que je suis son père, quoi qu'il ait fait.<br />
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Positivement (et je sais être positif même si paradoxalement je sais aussi être très pessimiste), je me dis que les sas (étrange ce mot ! Sas, sasse?, ressasser...) sont aussi des passages. Des couloirs, des passages encore, vers "autre chose", vers du mieux on peut l'espérer. Comme un quelque chose entre deux états... Le sas peut être une traversée du désert, comme on le dit pour les artistes, les politiques, les tout-un-chacun qui perdent pied à un moment de leur vie. Mais ce peut être une traversée du désert salutaire, de celle qui permettent la résurrection, la rencontre, le mieux, voire le bien...Psybloghttp://www.blogger.com/profile/16370022638302850059noreply@blogger.com17tag:blogger.com,1999:blog-2863612814079246330.post-75103347122878090702012-01-27T08:53:00.000+01:002012-01-27T08:53:34.462+01:00Surprise !<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjC5Y8YeVRcSZEdwFIcx0fQq3cN0DAcSmUjs73HufR9-4tfQSE1FlAJu-6ZBu0rfpykTYMKmvri88lzJkQL3oX-OxKVOKsADtaWEUE7d5D8NjWmRPEvJWbLoon3d_-IJaz3s5yHfAPd-IhL/s1600/Copie+de+worldmap_peters_fr.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="221" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjC5Y8YeVRcSZEdwFIcx0fQq3cN0DAcSmUjs73HufR9-4tfQSE1FlAJu-6ZBu0rfpykTYMKmvri88lzJkQL3oX-OxKVOKsADtaWEUE7d5D8NjWmRPEvJWbLoon3d_-IJaz3s5yHfAPd-IhL/s320/Copie+de+worldmap_peters_fr.jpg" width="320" /></a></div>Psybloghttp://www.blogger.com/profile/16370022638302850059noreply@blogger.com8