"un petit mot sur mon blog"


"un petit mot sur mon blog"

Psyblog a posé son stylo le 5 juin dernier. Il est parti "ailleurs", pour une autre vie plus sereine et lumineuse.
Ce blog était pour lui une belle aventure d'écriture, de réflexion, d'émotion et de partage. Les commentaires de ses nombreux lecteurs en sont un témoignage chaleureux. Vos derniers mots tout particulièrement...
Continuez à le lire ou à le relire pour sa plus grande joie ailleurs...

dimanche 23 octobre 2011

Seul chez moi !



Il est très rare que cela arrive : Être seul chez moi. Et ce soir je suis seul chez moi.
Que je sois seul le soir dans mon cabinet, oui, puisque j'y dors deux nuits par semaine, mais que je sois seul chez moi c'est très rare. Ma femme est partie cet après-midi de dimanche... en formation pour deux jours. Partie cet après-midi pour être sur place demain matin.
Et je vais vous dire : Je suis bien, seul chez moi. C'est comme une ré-appropriation de la maison. Par moi tout seul. Vivre un moment chez soi sans l'autre. Ça me fait tout drôle. Non que sa présence me gène -on a passé l'âge de la gène par l'autre et on s'entend assez bien pour être libre avec et en présence de l'autre- mais ça me procure une espèce de griserie particulière. Quand même !
Ma femme (Rhoo ! Que finalement je n'aime pas ce mot ! "Compagne" était si beau), ma compagne, donc, vit seule trois jours et deux soirs par semaine. C'est une habitude, c'est comme ça, mon travail m'éloigne de la maison trois jours par semaine. Elle dit qu'elle vit ça bien. Parfois elle dit que je lui manque. Peut-être est-ce bon dans la vie d'un couple, de se manquer un peu ? Ça donne ou redonne l'envie de se retrouver. Ce soir elle ne me manque pas, je suis heureux pour elle, qu'elle ait pu partir en formation. Je gage qu'elle va découvrir d'autres horizons, d'autres personnes, c'est sa vie à elle, sa liberté, aussi de se permettre de vivre en liberté "ailleurs"...
Alors je suis bien. Je vais manger ce que j'ai envie, me coucher tôt parce que hier soir je me suis couché bien tard because amis à la maison et soirée un peu arrosée. Je vais prendre mon temps, comme on peut le faire lorsqu'on est seul.

Je sais bien que ce plaisir n'est pas partagé par tous ceux et toutes celles qui vivent seul(e)... On envie tous ce que l'on n'a pas. Je n'envie rien du tout ni personne, je savoure, c'est tout. Bises à tous ceux et à toutes celles qui ce soir sont seul(e) et n'aiment pas l'être.

17 commentaires:

  1. Peut-être aussi ne peut-on être vraiment bien à deux que lorsque l'on parvient à être bien tout seul...

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  2. J'aime bien être seule avec moi, j'en ai besoin même. Mais partager le temps à deux est un bonheur qui manque. Je crois que la vie est complète lorsqu'il y a tout cela, et aussi le temps partagé avec d'autres (famille, amis, collègues).

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  3. l'équilibre est à trouver dans sa vie entre vivre des moments seuls et moments à deux... j'entends bien que les moments à deux te manquent...
    Oui; la vie est complète lorsque l'on vit... peut-être ce que seulement on a envie de vivre...

    Plein de bises, Captaine

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  4. être seul...
    Quand on sait qu'on aime et qu'on est aimé n'a pas du tout la même résonance que lorsque on est SEUL, sauf si vivre seul est un choix délibéré.
    On peut alors accepter et apprécier l'absence.
    Je le conçois tout à fait.
    On peut aussi vivre en couple et se sentir beaucoup plus seul que si on était vraiment seul.
    La notion de solitude est très relative me semble-t-il.

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  5. Tu as raison, je crois. Le sentiment de solitude est très subjectif. Subie, désirée, admise, recherchée, vécue tranquillement, répétée, durable, occasionnelle, la solitude n'est pas unique.
    Je voulais seulement témoigner, non seulement de la solitude, mais de la solitude "chez soi"...
    J'aime et je suis aimé... et cette solitude physique est bien peu de chose vis à vis de la solitude affective durable. Comme disait l'une de mes grandes amies "de blog" en parlant de sa solitude et de la mienne parfois: "Oui mais toi tu es attendu", faisant ainsi la différence entre être aimé et ne pas l'être...

    Ceci dit, l’anonymat de ton commentaire me pèse : blog ou pas ? Désolé, j'aime bien aller rendre visite à ceux qui me rendent visite.

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  6. Que penser de la solitude au milieu des autres ?
    Quand le besoin de se retrouver est si fort qu'on se perd au milieu des autres, qu'on s'y dilue ...

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  7. C'est pas Anonyme, c'est Fany, j'ai oublié de l'ajouter en fin de com.
    Simplement, avec ce nouveau blog, on est obligé d'avoir un nouveau compte et je ne le souhaite pas.

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  8. Et voilà, ce qui devait arriver, arriva !!... lola est un pseudo que je n'utilise pas ici !
    Je n'ai pas mon permis de conduire en info désolée
    TER Fany !

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  9. Le problème n'est pas d'être seul quelque part, c'est de se sentir seul partout ou, pire, de l'être véritablement. Et l'être véritablement c''est se dire soudain qu'on a envie de parler à quelqu'un et qu'on ne trouve personne à appeler parce qu'il n'y a personne. Etre seul quand on sait que demain ou plus tard on ne le sera plus, c'est certainement bon.

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  10. Moi aussi j'aime parfois la solitude....Elle permet la réflexion, l'action aussi et le repos!!!!
    Bises à toi
    qu'est ce que je galère avec ce nouveau Psycho!!!!

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  11. Juste pour voir si ça fonctionne ;-)

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  12. je sais bien que tu galères, là-bas... C'est une vraie galère c'est vrai... J'invite tout le monde à "sortir" de cette plate-forme, tant "Psychologies.com" se fiche des gens et je suis sympa en ne disant que cela... Je suis pour ma part en train de formuler une plainte en justice...

    Plein de bises pour toi.

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  13. Comme j'aime ta note mon cher Psyblog... Souvent on dit j'aurais pu l'écrire, en tous les cas pas aussi bien... J'ai été seule pendant trois nuits etcela ne m'était pas arrivé depuis quelques années, hum... un grand lit pour moi toute seule (avec chat et caniche quand même) un nouveau bonheur, qui n'est bonheur que parce qu'il est exceptionnel ?
    Je t'embrasse

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  14. Etre à deux, vivre à deux tout le temps c'est pas facile dutout. On fini par étouffer, le dialogue n'a plus sa place parce que, nous n'avons plus rien à se dire.On n'ose pas laisser l'autre seul jusqu'au jour ou l'on constate , que c'est ce qu'il souhaite ETRE SEUL

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